Art To Play Nantes 2019 [Steampunk Mix]

Reportage en immersion réalisé les 16 et 17 Novembre 2019 au Salon ART TO PLAY de Nantes. Après la vidéo spécial Cosplay voici une variante notable : le style Steampunk.

Musique : U2 – Numb[Gimme Some More Dignity Remix]

E D I T H D E N A N T E S

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Steampunk

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The Green Hornet [2011]

Si vous n’avez pas encore vu ce film injustement mésestimé il est urgent de se faire une séance de rattrapage. Explication.

Un surdoué de l’image

S’étant fait remarquer dans les années 90 avec une série de courts métrages et de vidéoclips à succès pour des artistes comme Björk et Daft Punk entre autres, Michel Gondry accède à un statut de réalisateur surdoué qui arrive à combiner succès critique et public avec son Eternal Sunshine of the Spotless Mind en 2004. Il confirme par la suite avec La Science des rêves en 2006 et Soyez Sympas, Rembobinez (Be Kind Rewind) en 2008.

Puis vint le projet du Green Hornet qui avait déjà été esquissé presque quinze ans auparavant. Le concept n’avait pas pu se concrétiser en film car Universal la major de l’époque avait annulé la commande au bout de quelques mois. Gondry a pu réaliser son rêve lorsque Sony a racheté les droits dans les années 2000.

A une différence près : cette fois-ci il ne s’agissait plus d’un film personnel avec une vision et un scénario propre au réalisateur mais bien un format de type blockbuster. C’est le rendu final à la sauce hollywoodienne qui a fortement déplu à la critique qui a plutôt eu tendance à descendre le film alors qu’il est loin d’être si raté.

Tout sauf inintéressant

Il serait dommage de se priver d’un tel spectacle car si Green Hornet détonne un peu dans la filmographique de son réalisateur, il n’en reste pas moins un film loin d’être inintéressant bien au contraire. Je ne vous ai pas perdu là c’est bon ? Allez, on continue.

Librement adapté de ses illustres prédécesseurs (tour à tour une série radiophonique dans les années 30, un comics dans les années 50 et une série télévisée dans les années 60 avec Bruce Lee), le film de 2011 reste néanmoins un très bon divertissement. Certes la réalisation est plus conventionnelle par rapport à ce que Gondry avait d’ordinaire l’habitude de réaliser. Que les amateurs se rassurent : même moins présents que dans ses autres productions, on y trouve quand même pas mal d’effets et trouvailles visuelles qui sont une des marques de fabrique de Gondry. Et globalement l’idée de départ reste bonne, le rythme est assez fluide et l’intrigue tient la route.

Une esthétique propre

A propos de route, on ne se lasse pas d’embarquer dans la splendide Black Beauty, véhicule des superhéros du film qui détonne par son look et ses gadgets éclectiques (pouvoir écouter de la musique sur une platine vinyle embarquée est aussi improbable que jouissif). Ce modèle de Chrysler Imperial joue pour beaucoup dans l’esthétique du film et constitue narrativement indirectement un des points de départ entre les deux protagonistes principaux : le fils à milliardaire qui va se transformer par hasard en Green Hornet et son homme à tout faire, bricoleur de génie du nom de Kato (le personnage de Bruce Lee dans la série télé).

Ah oui il faut le préciser : le Green Hornet et son acolyte Kato ne sont pas vraiment des superhéros ordinaires. En effet si ces derniers n’ont pas de super pouvoir particulier, ils ont en revanche une bonne part de culot et d’inventivité à revendre. De plus si le film a un esprit directement issu d’un comics, la trame évolue ici dans le monde contemporain et il n’y aucun lien ou élément d’arc narratif de type Marvel Universe ou DC Comics. Vous ne souffrirez donc pas de vous dire dans quel autre film vous avez déjà vu cette intrigue et ses personnages rocambolesques.

La tentation de spoiler

J’aimerais tellement vous en dire plus mais je vais vite tomber dans le spoil alors voilà ne tardez plus et foncez voir cette petite perle oubliée qui vaut vraiment le détour. Et un dernier atout supplémentaire : la présence de Christoph Waltz qui incarne un méchant aussi inquiétant qu’irrésistible de drôlerie.

Je repense à une scène en particulier. Le genre de scène improbable que l’on découvre par hasard quand on pratique du zapping. Vous savez lorsque vous tombez sur un film dont on ne soupçonnait jusqu’ici même pas l’existence tant cela a l’air dingue. C’est une image qui résume un peu l’esprit de ce film. Délirant et coloré. C’est typiquement le cas avec Green Hornet.

Et puis il y a des choses plus graves dans la vie. Comme une maladie vénérienne par exemple.

E D I T H  D E  N A N T E S

→ Lien wikipédia sur le film
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Green_Hornet_(film,_2011)

Les Bottes de la discothèque

Cette paire de bottes est discrète dans ma collection mais elle n’en est pas moins importante à mes yeux… Le comble c’est que c’est devenu rare que je sorte avec désormais.

Un peu comme si inconsciemment j’en avait fait une sorte de relique d’un temps passé. Je vous explique cela dans ce qui suit et ainsi vous pourrez me dire si j’exagère un peu ou pas.

Une période trouble

Lorsque j’ai commandé ce modèle neuf sur Internet, il s’agissait d’une période un peu particulière pour moi. Mon couple commençait à battre de l’aile et d’ailleurs ce dernier finit par imploser très peu de temps après.

C’est alors que je fis mon coming out d’homme travesti auprès de mes parents qui de leur côté appréciaient surtout le fait que je ne sois plus avec mon ex qui selon eux m’empêchait d’évoluer. Pas sur le plan du travestissement car elle le savait depuis nos débuts presque quatre ans auparavant. C’était plus sur le plan de l’épanouissement relationnel on va dire. Je vous épargne les détails et ne suis pas là pour blâmer personne car mon ex était quand même une nana d’une infinie gentillesse il faut bien le reconnaître. Et la séparation s’était faite d’un commun accord car il s’était avéré qu’il valait mieux pour les deux qu’il en soit ainsi.

Donc sitôt ce fait d’armes réalisé que fut tout déballer à mes paternels, j’ai pu me sentir plus apaisé-e. Désormais pour moi vivre comme je le souhaitais me paraissait infiniment plus facile, et surtout bien moins angoissant. J’avais coupé le cordon il y a longtemps avec mes parents. Mais le fait de les mettre dans la confidence m’a paru alors un acte fort doublé d’une preuve d’amour réciproque. Rassuré-e d’avoir trouvé un équilibre entre franchise et assurance, une nouvelle ère m’ouvrait donc en grand ces portes.

Ma première sortie en boîte de nuit

Peu de temps après le coming out j’ai eu l’occasion de multiplier les sorties avec mon carnet d’adresses avec lequel je commençais à faire également une mise à jour sur ce sujet. Une amie de longue date m’avait proposé une sortie en boîte et c’est ainsi que je fis cette expérience.

N’ayant à l’époque peu de modèles de chaussures et encore moins avec lesquels je me sentais bien, je me suis donc tout naturellement tournée vers ces bottes hautes qui me procuraient à la fois une certaine hauteur supplémentaire et une relative assurance de protection.

Je ne sais pas pourquoi mais ma conscience naturellement craintive liée à un imaginaire des plus féconds me recommandaient de mettre des bottes pour une sortie de ce calibre. Ce n’était en effet pas une simple balade de quartier comme j’avais l’habitude d’en faire depuis fort longtemps (et fort discrètement). Je m’étais convaincue moi-même que la situation pouvait à un moment donné prendre une mauvaise tournure.

Un effet psychologique

Les cas d’altercations et de rixes peuvent vite arriver en discothèque. Ce n’est pas pour rien qu’un service d’ordre sérieux y est présent. Je me suis donc dit que si ça tournait mal je n’aurais pas trop à craindre pour mes tibias et mes mollets, la botte étant haute et protégeant efficacement ces parties de mes gambettes… En même temps ce n’est pas une simple enveloppe de simili cuir qui arrête les coups sur des jambes mais l’effet psychologique de porter un tel modèle me mettait en confiance.

A la finale comme dit souvent l’amie en question je n’ai jamais eu à me battre ce soir-là ni un autre d’ailleurs. Ou tout du moins pas encore !

Dernière chose : c’est aussi le jour où j’ai bien noté dans un petit coin de ma tête qu’il faut aussi se prévoir dans la mesure du possible une seconde paire de chaussures moins hautes après une telle soirée ! J’aurai donné n’importe quoi pour avoir des ballerines ce petit matin-là !

E D I T H D E N A N T E S

Art To Play Nantes 2019 [Crossplay Mix]

Reportage en immersion réalisé les 16 et 17 Novembre 2019 au Salon ART TO PLAY de Nantes.

Musique : Juno 80 – Popcorn [Bleisure Remix]

E D I T H D E N A N T E S

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→ Vidéo sur le Cosplay/Crossplay
https://www.youtube.com/watch?v=NHV2SHclm90

Le Bloody Mary

Voilà bien un classique de bar voire même de gastronomie pure qui se laisse toujours apprécier. Ce super jus de tomate amélioré à la vodka reste un choix de breuvage des plus populaires et des plus savoureux. On voir cela de plus près.

La légende Hemingway

Avant d’aborder la recette en elle-même, j’aime particulièrement narrer cette anecdote des plus cocasses. Cette dernière au passage pourra toujours ravir vos convives à qui vous servez un Bloody Mary. Ou toute personne autour de vous qui apprécie ce genre d’histoires : il s’agit de l’origine même du fameux cocktail.

Si on estime que la recette d’origine a été inventée quelque part dans les années 20, il est une autre version qui revient très souvent et dont la crédibilité s’est renforcée au fil du temps. La légende veut donc que le Bloody Mary ait été institué un peu par hasard par l’écrivain américain Ernest Hemingway.

Ce dernier avait une épouse qui s’appelait Mary et qui voyait d’un très mauvais œil sa consommation d’alcool qui lorgnait souvent sur l’excessif. Mais bon on n’écrit pas des chefs d’œuvres comme L’Adieu aux Armes ou Le Vieil Homme et la Mer sans être de temps en temps dans un état un brin second. Mais bon ça c’est un autre débat. On fera un article là-dessus prochainement !

En plus d’être à cette époque un bon pote du leader cubain Fidel Castro et d’apprécier la consommation d’autres cocktails comme le Mojito, c’est à Hemingway que l’on doit la paternité du Bloody Mary. Qu’il a inventé presque par mégarde. Ceci s’est fait en demandant à un barman de lui confectionner un cocktail à base de vodka dans lequel sa femme ne pourrait pas deviner la présence d’alcool à l’odorat et au goût. Et quiconque a déjà goûté un Bloody Mary bien fait pourra vous le confirmer : on ne sent pas l’alcool.

La recette en elle-même

Alors on met quoi là-dedans pour passer le goût de la vodka ? Pour commencer sachez que vous pouvez le faire soit au verre soit au shaker. Ma préférence va au shaker, les ingrédients étant à mon sens mieux mélangés.

Prenez une vodka de qualité standard et servez 4 à 6 cl. Versez du jus de tomate à hauteur de 10 à 12 cl. Pressez la moitié d’un citron jaune (sans les pépins qui risqueraient d’obstruer la paille). Bombardez de sauce Worcestershire, de sel, de poivre et de tabasco. Pas obligatoire mais néanmoins important pour son goût et qui lui rajoute du charme : du sel de céleri.

J’allais oublier : chargez en glaçons mais pas en glace pilée. Secouez au shaker dix secondes et passez le tout avec les glaçons dans un verre tulipe de taille moyenne. Ou mieux dans un grand verre à vin pour plus de style (prononcez staïle). Vous pouvez aussi filtrer votre préparation en conservant vos glaçons dans le shaker. Mais dans ce cas-là n’oubliez pas de prendre un verre plus petit car vous aurez moins de liquide pour remplir ce dernier.

Un accord mets et vins possible ?

Tout est une question de goût. Si c’est bien évidemment préférable de marier astucieusement des alcools de type bière et/ou vin avec un bon repas, il est en revanche bien plus délicat de procéder à cette union avec une boisson de type cocktail.

Le Bloody Mary est – à mon sens – l’un des rares contre-exemples qui peuvent s’accorder avec une bonne table. Là encore le fait que l’on ne sente presque pas le goût de la vodka sous le palais y joue pour beaucoup. Il ne neutralise pas le goût ni n’altère le plaisir de la nourriture. Mais pas n’importe laquelle non plus. C’est un accord mets et vins voyons !

Tout comme servir du vin rouge avec du poisson ou des fruits de mer constitue l’hérésie absolue, on évitera de se saouler avec ce cocktail sur de tels mets. Ni même avec des viandes rouges d’ailleurs. Il peut en revanche se révéler un compagnon aussi inattendu que délicieux avec des viandes blanches et notamment avec la volaille. Voire certains fromages à pâte persillée.

Une science abordable

Dernier détail en ce qui concerne l’art de la table. A moins de vouloir contrebalancer leur aspect sucré il est préférable de ne pas le boire avec les desserts. Mais tellement parfait à l’apéro sinon ! Pourquoi donc ? Mais tout simplement parce qu’il ne truquera pas fondamentalement tout ce qui suivra jusqu’à votre ultime digestif de fin de repas.

Ah les alcools blancs… C’est toute une science quand on prend le temps d’aimer cela et de s’y pencher un peu. Mais fort heureusement c’est une science qui reste abordable. Et pas que pour votre portefeuille.

→ Lien Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bloody_Mary

→ Un site de cocktails bien ficelé
https://www.1001cocktails.com/

Indochine “Paradize” [2002]

Réduit au début des années 2000 au seul Nicola Sirkis (qui avait perdu son frère en 1999 en plein enregistrement de l’album Danceteria), c’est avec une nouvelle équipe qu’Indochine débute l’année 2002. 

Retour gagnant

Malgré une période de traversée du désert médiatique dans les années 90, le groupe s’était pourtant bonifié en quelques disques. Mais c’est l’album Paradize de 2002 qui le fit revenir définitivement sur le devant de la scène. Cela lui apporta une nouvelle génération de fans et une reconnaissance de la critique qui ne put que constater ce retour de forme qu’il n’était plus permis désormais d’ignorer.

Conçu comme une longue plage sonore (les titres s’enchaînent les uns les autres), composé de nombreux morceaux qui deviendront des classiques du groupe (le premier single “J’ai Demandé à la Lune” composé par Mickey 3D, “Punker“, “Marylin” pour ne citer qu’eux), Paradize surprend dès son introduction. Il en effet très étonnant de se dire que c’est ici le même groupe qui a écrit “3ème Sexe“, “Kao Bang“, “Des Fleurs Pour Salinger” et sans oublier le standard “L’Aventurier“, point d’orgue lors des concerts.

A la recherche de la mélodie ultime

Mélange de pop énergique et de rock industriel au service de mélodies accrocheuses, le style voulu par son leader sur cet opus est volontairement conçu comme l’inverse de ce qu’avait fait Indochine jusque-là et entrevu seulement sur Danceteria. Nicola Sirkis révélait à l’époque son souhait de composer des morceaux plutôt que des chansons, tout en étant constamment à la recherche d’une recette pour écrire des mélodies puissantes.

Cela se ressent particulièrement de bout en bout sur tout le disque, quinze titres très efficaces allant du pop/rock interprété sans bavure (“Electrastar”, “Mao Boy“, “Like A Monster“) à un son plus mélodique (“Le Manoir“, “Dark“). “Le Grand Secret” est un grand morceau, une ballade qui arrive au milieu du disque pour temporiser un peu cette fureur ambiante. L’album étant résolument péchu, on ne retrouvera cette ambiance un brin plus apaisée pour une seconde et dernière fois qu’à la toute fin du disque (“Un Singe en Hiver” compo de Jean-Louis Murat).

Enfin ce disque est fortement marqué par une certaine forme de spiritualité, de quête du sens de la vie, de sexualités qui se cherchent et autres formes de doutes existentiels. Cela en fait la bande son parfaite qu’une jeunesse d’alors (dont moi-même) adopta car se reconnaissant dans tous ces thèmes. Et qui explique l’importance de la part du public jeune dans les concerts du groupe.

Des suites logiques

Le double album qui suivra en 2005 Alice & June sera considéré comme une demi-suite de Paradize, ce dernier étant lui-même l’aboutissement d’une trilogie commencée presque dix ans avant avec Wax (et dont le son global était déjà très différent).

Le succès du groupe dont le personnel restera quasiment identique dans les années à venir ne se démentira plus. Ils seront le premier groupe de rock français à se produire au Stade de France et ce désormais à chaque tournée à partir de 2010 (voir le double album live Putain de Stade).

Indochine continuera longtemps après à reproduire le même coup artistique que sur ce disque en restant dans cet univers un brin ténébreux teinté de gothique scintillant.  Mais il faut bien le reconnaître : ce ne sera pas tout à fait le même genre de Paradize.

→ Lien Wikipédia sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Indochine_(groupe)

→ Site officiel
https://indo.fr/

Hmm Hmm Continuez [Ma Psy #05]

Cinquième épisode de la web série “Ma Psy”.
Aujourd’hui on va en savoir plus sur la pathologie supposée de la patiente.

EDN ❤️🍺✌️🍀🌎🍇

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(Ne Pas) Marcher à l’ombre

Petite réflexion personnelle…

Combien de fois ça m’est arrivé ? C’est impossible à calculer comme cela. Autant compter les feuilles dans un arbre. C’est une image que j’aime bien reprendre dans pas mal de propos, articles, etc. pour illustrer au mieux avec très peu de mots une image forte. Bien heureusement désormais je n’ai plus à raser les murs pour rester dans l’ombre.

Une petite explication linguistique

Lorsque l’on dit marcher à l’ombre on parle de quoi en fait ? Alors non il ne s’agit pas du film Marche à l’Ombre de Michel Blanc de 1984 ni de la chanson de Renaud de 1980…

Marcher à l’ombre est une expression qui désigne le fait de vouloir avancer tout en se cachant. C’est aussi curieux que cela se pratique facilement. En effet ce n’est guère compliqué. Il vous suffit de marcher discrètement sans qu’on vous remarque, en général de nuit par exemple.

C’est vraiment curieux. Cela me fait penser à moi il y a quelques années où la solitude et la pénombre étaient mes meilleures alliées. Parce que oui c’est cela qui constitue la fameuse ombre qui peut protéger autant qu’elle peut enfermer.

Des phases de rodage

Quand on pratique comme moi le travestissement en dehors de la sécurité de son salon, il est évident que les nombreuses premières fois ne sont pas forcément des parties de plaisir. Le danger règne ici-bas partout. Tout devient potentiellement une source de danger.

On n’a pas envie de se faire surprendre. Le côté interdit, l’aspect honteux, la réputation à protéger, etc. C’est normal autant que c’est frustrant. Quand un travesti éprouve le besoin de sortir de chez lui, il a besoin d’optimiser ses chances pour éviter tout type de désagrément fortuit qui pourrait lui être fatal. Faire une mauvaise rencontre ou tout simplement être vu de loin constituent des craintes qui peuvent tour à tour paralyser et abandonner toute envie de nouvelle expérience.

Qui plus est pas la peine de vous faire un dessin pour l’ensemble de mes consoeurs qui vivent dans des coins dits « à risques » : le travestissement que personnellement je pratique est impensable dans certains quartiers de grandes villes ou dans certains coins trop reculés de rase campagne. L’enfer c’est les autres comme disait Sartre.

Sortir de l’ombre

Je n’ai pas de solution miracle à proposer à mes consoeurs ou même à toute personne un brin originale par son physique et/ou son accoutrement. Pour sortir de l’ombre il n’y a peut-être que deux solutions qui peuvent fonctionner tout en se complétant : le mental et l’expérience.

Sans un puissant mental pas d’expérience possible. Et sans expérience le mental ne se renforcera pas. Donc pour évoluer il faut d’abord travailler sur soi, raisonner différemment pour pouvoir ensuite se donner les moyens de pouvoir vivre comme on le souhaite.

Viendra ensuite l’expérience. Car c’est en multipliant les sorties dans la lumière que l’espoir de pouvoir s’affranchir de l’ombre pourra se concrétiser de façon plus perceptible. Ce ne sera pas forcément une partie de plaisir. Mais c’est tout sauf impossible non plus. La vérité est quelque part au milieu. Mais on peut y arriver.

C’est là tout le mâle que je vous souhaite. Good Night. And Good Luck.

La Caipirinha

Tout sur ce cocktail bien sympathique qui est une variante du Ti Punch. A moins que ce ne soit l’inverse.

De lointaines origines

C’est souvent le cas avec des cocktails qui se préparent au verre : leur origine est assez ancienne et leur vertu première était lié à une forme disons ludique des prémices de la médecine moderne. On grossi un peu les choses mais c’est pour mieux illustrer le propos.

Tout comme le Mojito qui servait dans sa forme primaire à soigner de redoutables maladies au XVIIème siècle telles que le scorbut des marins, la Caipirinha est apparue de la même manière pour combattre efficacement ce genre de pathologie. La présence bénéfique d’un agrume tel que le citron vert combinée à une dose non négligeable d’un puissant remontant avait en effet des vertus certaines pour le traitement de désagréments liés à des maux de ventre ou toute autre forme de problématique de tube digestif.

Cachaça está Cachaça

L’alcool de base qui permet de composer ce cocktail ultra populaire est la Cachaça. C’est une variété de rhum qui en fait n’en est pas vraiment. Cela n’a rien de présomptueux mais on préfère vous mettre en garde. Surtout si naguère vous avez un jour une conversation sur ce sujet avec une personne d’origine brésilienne particulièrement chauvine : ne lui dites jamais que la Cachaça n’est rien d’autre qu’un simple rhum.

En effet cet alcool de production purement brésilienne qui possède un grammage de 40% est considéré comme un élément à part entière du patrimoine culturel de ce pays. Alors certes c’est un alcool qui est une sorte de cousin proche du rhum. Mais Cachaça está Cachaça. Et rien d’autre ! Inutile de vous le traduire je pense que c’est aussi clair que sa couleur d’alcool blanc.

La recette

Aussi évident que le cocktail molotov est une arme simple et efficace, une Caipirinha est une préparation des plus faciles à réaliser et dont l’effet sera toujours garanti. Bon là aussi à condition de bien viser quand vous en consommez une !

Prenez un verre à fond plat de petite taille pour faire une ration normale. Vous pouvez prendre un verre de calibre supérieur mais le piège est mortel : vous risquez de démultiplier la dose ce qui n’est jamais une bonne idée. Surtout lorsque d’autres nombreux verres ont précédé et/ou vont suivre la consommation de la Caipi (diminutif souvent employé de ce cocktail).

Découpez en deux un citron vert puis en petits dés la moitié dudit citron avant de les mettre dans le verre. Pressez-les ensuite avec un pilon. Faites cela avec force pour créer du jus mais en modérant votre geste pour éviter de faire de la bouillie qui fera un peu tâche lors de la présentation du verre.

Mettez ensuite une bonne dose de cassonade et remplissez de glace pilée jusqu’au bord. A défaut de glace pilée utilisez des glaçons de très petite taille. On passe ensuite sur le tout la fameuse Cachaça qui va se répandre entre les déSs de citrons et la glace. 4 à 6 cl suffisent amplement. Touillez cela avec une petite cuillère que vous pouvez laisser dans le verre pour ensuite continuer à mélanger nonchalamment le breuvage lors de sa dégustation. On le sert toujours avec une paille car c’est bien plus pratique pour le boire.

Et voilà ! A consommer avec beaucoup de modération. Le seuil en général c’est trois verres. Après je ne peux rien vous garantir…

→ Lien Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caïpirinha

→ Un site de cocktails bien ficelé
https://www.1001cocktails.com/

Etienne Daho “Corps et Armes” [2000]

Sorti en 2000, Corps et Armes est une des meilleurs enregistrements d’Etienne Daho, qui avec le temps est passé de jeune espoir à grand monsieur de la pop française dans ce qu’elle a de meilleur.

Un disque solaire

Quatre après l’élégiaque Eden sorti en 1996 (“Au Commencement“, “Les Pluies Chaudes de l’été“, “Soudain“), Daho enregistre ce disque qui prend moins de risques musicalement en délaissant notamment les envolées jungle du précédent disque. En revanche il démontre à toutes celles et ceux qui en doutaient encore de son indéniable talent mélodique.

Corps et Armes possède des arrangements somptueux à base de cordes et de cuivres couplés à des textes ciselés qui font mouche. L’album débute par une “Ouverture” aussi belle qu’envoûtante, sommet incontournable de nombreux concerts à venir.

Des titres de choix

Le Brasier” est une remarquable chanson d’après rupture, tout comme le splendide “La Baie” et sa trompette déchirante qui procure ce genre de petit je-ne-sais-quoi-de-frisson lorsqu’on l’écoute pour la première fois. Assurément un des tous meilleurs morceaux de la longue carrière du Rennais (quatre décennies à ce jour).

On y trouve aussi un titre chanté en anglais et en duo avec Vanessa Daou “Make Believe“, un mid tempo entraînant (“La Nage Indienne“) et le morceau titre qui est lui est une ballade de choix comme Daho en a écrit une bonne trentaine dans sa carrière.

Pour celles et ceux qui écoutent encore de la musique en format CD, vous pourrez également découvrir en piste fantôme dix bonnes minutes après la fin du dernier titre une autre piste cachée. C’est un instrumental qui reprend pêle-mêle dans une sorte de mix final tous les titres de l’album susurrés par la voix de velours de Daho. Comme une sorte d’adieu dans un dernier et ultime souffle de vie.

A suivre

Qu’on se rassure la carrière de Daho ne s’est pas arrêtée après ce disque qui reste un de ces sommets qu’une discographie peut se targuer d’avoir dans ses rangs. D’autres albums tous aussi bons suivront. Le plus bel exemple étant vraisemblablement Les Chansons de l’Innocence Retrouvée en 2013.

Si j’ai le temps je ferai également un article sur ce dernier disque. Et Eden aussi. Mais bon en attendant savourez donc ce Corps et Armes car ça en vaut vraiment le détour. Même moi qui suit beaucoup plus fan de musiques internationales anglo-saxonne et américaine, je consomme depuis longtemps sans modération ce disque de chanson française. Qui vieilli par ailleurs très bien.

La musique d’ailleurs

C’est d’ailleurs peut être par là qu’il faut chercher pour expliquer une des raisons de la longévité du succès d’Etienne Daho. Une bonne partie de son inspiration provient en effet de ces musiques qu’il a su parfaitement digérer pour en constituer un son qui lui est propre.

Neil Tennant du groupe britannique Pet Shop Boys incluera “La Baie” sur la compilation mixée Back To Mine en 2005 en déclarant que c’est le genre de musique idéale dans les deux heures avant d’aller dormir…

Si avec cela vous faites un cauchemar bon bah je ne peux rien faire pour vous.

E D I T H D E N A N T E S

Tracklist:
01 Ouverture (4:10)
02 Le Brasier (3:59)
03 Rendez-Vous A Vedra (3:42)
04 Corps & Armes (4:07)
05 La Nage Indienne (4:04)
06 Les Mauvais Choix (3:09)
07 L’Année Du Dragon (4:21)
08 Make Believe (3:29)
09 La Baie (5:22)
10 La Mémoire Vive (4:05)
11 San Antonio De La Luna (3:42)

→ Lien Wikipédia sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Daho

→ Site officiel
https://dahofficial.com/