A la Carte [Ma Psy #06]

6ème épisode de la web série “Ma Psy”.
Aujourd’hui Edith se la pète en dessinant une jolie carte en peu de temps…

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Le Mai Tai

Ah le Mai Tai… Ce super breuvage que l’on prononce Maï Taï est une véritable institution en Amérique. Moins populaire que la Pina Colada et moins répandu que le Mojito, ce cocktail à base de rhum est un truc de connaisseurs mais qui ravira également les néophytes qui apprécient cette base d’alcool. Ne perdons pas plus de temps et passons à la suite des hostilités.

L’origine

Ce cocktail a été inventé dans les années 40 en pleine Seconde Guerre mondiale sur la côte ouest des Etats-Unis. L’année exacte serait 1944 et son inventeur se dénomme Victor J. Bergeron, un restaurateur d’Oakland qui appréciait tout particulièrement le rhum et les cocktails.

Vous n’y avez peut-être pas forcément prêté attention mais ce cocktail typiquement américain fait des apparitions furtives dans de nombreux films et séries. Je pense notamment à des films récents comme Ave Caesar des frères Cohen en 2016 ou Midway de Roland Emmerich en 2019. Je n’ai pas pu vérifier de façon certaine mais il n’est pas impossible qu’il apparaisse aussi dans les Mad Men. Même si le Old Fashionned reste bien évidemment son breuvage favori, le Mai Tai est le genre de cocktail que n’auraient pas renié Don Draper et ses acolytiques.

La recette

Pour faire un bon Mai Tai, prenez un verre de type old fashionned (dénommé ainsi car le cocktail du même nom se sert précisément dans ce type de verre). Vous pouvez aussi utiliser ou un verre à vin de grande taille. Versez dans un shaker une dose de 3cl de rhum blanc de type St James. Puis une seconde dose de 3cl également de rhum ambré St James. Vous pouvez trouver facilement cette marque dans le commerce traditionnel. C’est un alcool de bonne facture et qui se vend à un prix pas trop ruineux.

Rajoutez-y un train de Cointreau ou de Triple Sec à hauteur de 3cl. Cette liqueur d’orange va être immédiatement suivie d’un jus de citron vert pressé à hauteur de 2cl (que vous obtenez en pressant la moitié d’un citron lime de taille correcte). Rajoutez-y ensuite un trait de sirop d’orgeat et un trait de sirop de canne à sucre. Le premier fait le liant entre les deux agrumes (la liqueur et le citron) et le second contrebalance leur amertume commune.

Contenu et Contenant

Bombardez de gros glaçons et secouez le tout pendant dix à quinze secondes au shaker. Comme pour la Margarita là encore il y a deux écoles pour le servir. Tout va dépendre de la taille des verres. Et accessoirement du nombre de convives à servir ! Si vous optez plutôt pour des verres old fashionned, filtrez alors le contenu du shaker en conservant les glaçons dans ce dernier.

Si vous avez opté pour des verres à vins, n’hésitez pas à verser quelques-uns des glaçons directement avec le breuvage dans chaque verre. Etant donné qu’il y a plus de volume à remplir, le simple fait de verser les glaçons avec le liquide permettra de remonter le niveau de votre cocktail et de le rendre plus présentable (servir un verre qui est à moitié plein reste aux yeux de beaucoup un verre à moitié vide…)

Enfin on vous les déconseille de servir ce cocktail dans un verre en forme de V qui reste celui typique des cocktails dans l’imaginaire populaire. Ce dernier n’est en effet pas vraiment adapté pour le Mai Tai.

Bonne dégustation et surtout gare aux abus. C’est en effet un cocktail particulièrement traître ! Donc à consommer avec modération !

E D I T H  D E  N A N T E S

→ Lien Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mai_Tai

→ Un site de cocktails bien ficelé
https://www.1001cocktails.com/

Casino [1995]

Casino est le 14ème long métrage de Martin Scorcese. Beaucoup s’accordent à dire qu’il s’agit là – accessoirement – de l’un de ses tous meilleurs longs métrages. C’est ce que nous allons voir ici.

Une spécialité du réalisateur

Ce réalisateur emblématique italo-américain s’est fait une spécialité de narrer des histoires où les personnages se retrouvent dans des récits alliant démesure débridée et dramaturgie totale. Casino n’échappe pas à cette règle et en est même le plus bel étendard.

Lesdits personnages sont une vitrine de tout ce que la société américaine produit de plus borderline, qu’ils soient cantonnés aux basses couches sociales (Taxi Driver) ou qu’ils soient déjà bien établis (Les Affranchis). Dans les deux cas on retrouve toujours cette fascination du réalisateur pour ces histoires de marginaux, de gangsters, de drogués, de mafieux et autres individus souvent motivés par le gain facile tout se sachant inconsciemment comment cela se terminera un jour. Beaucoup d’entre-eux sont en effet aussi lucides sur leurs actions que sur leurs sorts.

Il est servi ici par un trio d’acteurs au top de leurs carrières et dont les interprétations respectives feront date elles aussi. Comme pour Raging Bull en 1980 et Les Affranchis en 1990, Scorcese fait à nouveau appel à un duo d’acteurs incarné par Robert de Niro et Joe Pesci. Le premier a déjà une carrière remarquable et est considéré comme l’acteur muse de Scorcese (en plus des deux films cités juste avant on peut aussi mentionner Mean Streets, Taxi Driver…).

Un fantastique trio

Inspiré en partie d’une histoire vraie, De Niro est parfait dans le rôle de Ace, brillant bookmaker qui se retrouve à la tête d’un des plus puissants établissements du jeu de Las Vegas, couverture idéale pour la mafia locale très bien intégrée et dont Scorcese nous fait découvrir les coulisses avec un plaisir jubilatoire.

Joe Pesci quant à lui est plus un acteur habitué aux seconds rôles mais qui trouve là un personnage à sa démesure certes assez similaire à celui qu’il tenait déjà dans ” Les Affranchis” mais cette fois dans un registre encore plus tragique (la chute est même étonnante entre guillemets car elle contrebalance d’une traite le côté parfois comique de certains aspects du personnage).

Enfin pour compléter ce duo de choc on trouve Sharon Stone qui interprète Ginger, femme fatale dont s’éprend le personnage de De Niro et qui aura un poids considérable dans l’intrigue. Considéré par beaucoup comme le dernier grand rôle notable de l’actrice, Stone est incroyable de beauté, de malice et de démons intérieurs qui lui causeront bien des torts.

Une foule de personnages entourent le trio et sont souvent reconnaissables par leurs gueules si caractéristiques qu’ont les hommes de main, les voyous en tous genres, les sbires de tout poil, etc. Petit personnel et grandes huiles se côtoient dans le monde du jeu d’argent et s’y croisent dans un tourbillon que la caméra de Scorcese filme avec un très grand brio.

Trois heures quand même

Casino fait tout de même presque trois heures et pourtant on ne s’ennuie pas un instant. Bien évidemment cela est du en grande partie à l’histoire parfaitement rythmée et la cocasserie de certaines scènes. Sans oublier l’extraordinaire garde-robe de Robert de Niro qui ne porte pas moins de 64 costumes. Sharon Stone n’est pas en reste non plus.

Ce serait oublier deux effets notables : l’emploi très fréquent de voix off qui permettent de rajouter toujours plus de détails et d’accélérer considérablement la narration. Ensuite le choix de la bande son : pas moins d’une trentaine de musiques qui s’entremêlent et qui sont pour la plupart des petits chefs d’œuvres de la musique populaire américaine des années 50 à 70. Le double album de la bande originale de Casino est tout comme son film : au poil.

Casino est un des musts de la carrière de Scorcese, il est régulièrement cité pour sa virtuosité et son rythme qui en font presque oublier sa relative longueur. A redécouvrir rapidement sinon je me verrai contraints de vous finir en vous mettant la tête dans un étau de menuisier.

E D I T H D E N A N T E S

→ Lien Wikipédia sur le film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Casino_(film)

Se Faire Entretenir ou pas? [Débat d’Idées #04]

Thème du jour : faut-il se faire entretenir? En même temps est-ce vraiment important? Et est-ce que toute cette agitation ne cache pas autre chose?

Emission présentée par Sylvie Bénisson.

Invitées : Dabilla & Edith de Nantes.

E D I T H D E N A N T E S

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

Axelle Red – “Sans Plus Attendre” [1993]

Premier vrai album et premier gros succès mérité d’Axelle Red, Sans Plus Attendre est une vraie perle.

Début de la notoriété

Si sa carrière avait commencé dix ans auparavant dans les années 80 avec quelques titres épars comme “Little Girls” et plus tard “Kennedy Boulevard” (qui est présent sur le disque), c’est avec cet album que décolle vraiment la notoriété d’Axelle Red.

Délicat et entrainant, tour à tour mélodique et dansant, Sans Plus Attendre est peut-être même la meilleure galette de la discographie de la délicieuse rousse. A Tâtons en 1996 (avec ses tubesques “A Tâtons, “Rester Femme“, “A Quoi ça Sert” et “Ma Prière“) est d’ailleurs la suite directe de cet opus. Et Toujours Moi en 1999 (“Ce Matin“, “Bimbo à Moi“, “J’ai Jamais Dit“) est quant à lui très différent des deux premiers (tout en restant d’un excellent niveau musical).

La meilleur de la pop

Elle danse seule“, “Je t’attends“, “Le monde tourne mal” et surtout “Sensualité” constituent les gros tubes de ce disque. Et “Sensualité” est tout simplement un des meilleurs titres de la pop française des années 90, à ranger directement parmi les classiques de variété dans ce qu’elle a de plus noble.

Kennedy Boulevard” est plus ancien cela se ressent dans ses arrangements années 80. Néanmoins cela n’en reste pas moins un titre très efficace. Coté ballades on n’est pas en reste avec “Elle Danse Seule“, “Pars“, “Je t’Attends” ou encore “Présence“.

Production idéale

Il est intéressant de noter que cet album possède aussi une belle homogénéité dans sa structure globale et notamment dans la qualité de sa production. On y trouve en effet de très beaux arrangements qui lui donnent une belle densité mélodique sur de nombreux titres (“Elle Danse Seule“, “Sensualité“…).

De plus on y trouve quelques arrangements qui conférent une sorte d’aspect un peu discoïde par petites touches, l’emploi fréquent de cordes y jouant incontestablement pour beaucoup. On sent que Red a été grandement inspirée par des sonorités soul et funk qu’elle affectionne particulièrement et cela s’entend sur ce disque.

Et “Amoureuse ou Pas” retranscrit en français par Red est à la base un morceau du trio magique Holland-Dozier-Holland. Si je vous dit Les Supremes ? Cela vous dit peut-être quelque chose…

Suprême album je ne sais pas. Mais superbe disque ça c’est plus que certain.

E D I T H  D E  N A N T E S

Tracklist :
01 “Elle danse seule” (4:01)
02 “Amoureuse ou pas” (3:23)
03 “Vendredi soir” (2:55)
04 “Sensualité” (3:50)
05 “Le monde tourne mal” (5:18)
06 “Pars” (3:08)
07 “Je t’attends” (3:33)
08 “Un homme ou une femme” (3:28)
09 “Femme au volant” (3:41)
10 “Les voisins” (3:35)
11 “Présence” (4:05)
12 “Kennedy Boulevard” (3:42)

→ Lien Wikipédia sur Axelle Red
https://fr.wikipedia.org/wiki/Axelle_Red

→ Site officiel
http://www.axelle-red.com/

Le Cerveau [1969]

Un classique de comédie d’aventures des années 60 ! Un blockbuster avant l’heure. Une réussite de bout en bout. Bon vous l’aurez compris c’est le genre de film qui fait partie de mon Panthéon personnel.

Du vrai bon cinéma populaire

Le Cerveau est en effet un des sommets de ce que le cinéma dit populaire peut faire de mieux. Une excellente intrigue, de l’humour, de l’action, un zeste de romance, des personnages d’héros et d’antihéros hauts en couleur, etc.

Son casting quatre étoiles complète superbement le dispositif. Le Britannique David Niven interprète le fameux Cerveau, personnage rocambolesque inspiré directement de Gordon Goody, tête pensante du gang de Bruce Reynolds qui réalisa ce que l’on appela à l’époque le casse du siècle : la légendaire attaque du train postal Glasgow-Londres de 1963.

Jean-Paul Belmondo et Bourvil interprètent quant à eux deux voleurs à la petite semaine qui se mettent en tête de rééditer le coup du casse du siècle en tentant de dérober les fonds secrets de l’OTAN lors d’un voyage en train aussi mouvementé qu’inconfortable.

Si le premier fait preuve d’un zèle de casse coup culotté, le second est beaucoup plus réticent à s’engager à fond dans cette entreprise hautement casse-gueule. C’est ce qui constitue l’épine dorsale de ce duo comique qui fonctionne à plein comme celui que Bourvil formait avec Louis de Funès dans La Grande Vadrouille, précèdent film d’Oury sorti en 1966. L’équilibre entre Belmondo et Bourvil penche légèrement pour le premier mais cette fois-ci le second ne se fait pas cannibaliser par son binôme.

Plusieurs intrigues qui s‘entrecoupent

Et enfin on trouve Eli Wallach (le truand du Bon, La Brute et le Truand) qui joue un mafieux drolatique qui a un compte personnel à régler avec David Niven. Et notamment au sujet de sa petite sœur jouée par la splendide Silvia Monti qui irradie le film notamment lors d’une magnifique scène où on la voit séduire Niven pendant qu’elle nargue Wallach. A moins que ce ne soit l’inverse ?

Mais là où l’intrigue est détonante c’est d’avoir imaginé un scénario où l’expert du casse de haut vol, le cupide mafieux et les pieds nickelés du cambriolage convoitent le même magot sans forcément s’en rendre compte ni comprendre ce qui leur arrive respectivement lors de désopilantes scènes de courses poursuites et d’innombrables gags. Remplacer un gaz soporifique pour endormir des gardes par de vulgaires boules puantes, effiler un pull en laine avec une antenne de voiture ou provoquer un monstrueux dégât des eaux à cause d’une panthère apprivoisée en sont quelques exemples.

Le film est aussi servi par une excellente bande son. Le générique « The Brain » qui sert de thème principal est interprété par le groupe The American Breed. Et puis il y a cette magnifique chanson de pop italienne de Catarina Caselli « Cento Giorni » lors de la scène de la piscine qui elle aussi vaut le détour.

Un réalisateur en pleine gloire

Troisième grand succès de Gérard Oury après La Grande Vadrouille et Le Corniaud, Le Cerveau est aussi à ce jour le film le plus populaire de Belmondo, légende du cinéma français et figure désopilante du héros de comédie d’action (L’Homme de Rio, Le Magnifique, etc.).

Oury quant à lui a pu se faire réellement plaisir avec ce film au casting international et au budget conséquent. Cela se voit à l’image : plans tournés sur des bateaux, vues d’hélicoptères, cascades, nombreux figurants. Le tournage a eu lieu à l’époque en plein Mai 1968 ce qui posait quelques problèmes d’organisation et de logistique mais le rendu final lui est parfait.

Il faut toujours un cerveau pour réussir ce genre de « coup ». Merci M. Oury pour ce classique qui n’est pas prêt de finir en rade. Cette dernière tirade était un clin d’œil pour le France, paquebot transatlantique qui apparait dans le film. Nostalgique d’une époque de cinéma révolue moi ? Non juste cinéphile qui parle un peu trop !

E D I T H  D E  N A N T E S

→ Lien Wikipédia sur le film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cerveau#Acteurs

→ Lien Wikipédia sur l’attaque du train Glasgow-Londres qui inspira le film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_du_train_postal_Glasgow-Londres

Art To Play Nantes 2019 [Steampunk Mix]

Reportage en immersion réalisé les 16 et 17 Novembre 2019 au Salon ART TO PLAY de Nantes. Après la vidéo spécial Cosplay voici une variante notable : le style Steampunk.

Musique : U2 – Numb[Gimme Some More Dignity Remix]

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur le Steampunk
https://fr.wikipedia.org/wiki/Steampunk

+ d’infos sur le Cosplay
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosplay

+ d’infos sur le Crossplay
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosplay#Crossplay

+ d’infos sur le Salon Art To Play Nantes
https://www.art-to-play.fr/

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

The Green Hornet [2011]

Si vous n’avez pas encore vu ce film injustement mésestimé il est urgent de se faire une séance de rattrapage. Explication.

Un surdoué de l’image

S’étant fait remarquer dans les années 90 avec une série de courts métrages et de vidéoclips à succès pour des artistes comme Björk et Daft Punk entre autres, Michel Gondry accède à un statut de réalisateur surdoué qui arrive à combiner succès critique et public avec son Eternal Sunshine of the Spotless Mind en 2004. Il confirme par la suite avec La Science des rêves en 2006 et Soyez Sympas, Rembobinez (Be Kind Rewind) en 2008.

Puis vint le projet du Green Hornet qui avait déjà été esquissé presque quinze ans auparavant. Le concept n’avait pas pu se concrétiser en film car Universal la major de l’époque avait annulé la commande au bout de quelques mois. Gondry a pu réaliser son rêve lorsque Sony a racheté les droits dans les années 2000.

A une différence près : cette fois-ci il ne s’agissait plus d’un film personnel avec une vision et un scénario propre au réalisateur mais bien un format de type blockbuster. C’est le rendu final à la sauce hollywoodienne qui a fortement déplu à la critique qui a plutôt eu tendance à descendre le film alors qu’il est loin d’être si raté.

Tout sauf inintéressant

Il serait dommage de se priver d’un tel spectacle car si Green Hornet détonne un peu dans la filmographique de son réalisateur, il n’en reste pas moins un film loin d’être inintéressant bien au contraire. Je ne vous ai pas perdu là c’est bon ? Allez, on continue.

Librement adapté de ses illustres prédécesseurs (tour à tour une série radiophonique dans les années 30, un comics dans les années 50 et une série télévisée dans les années 60 avec Bruce Lee), le film de 2011 reste néanmoins un très bon divertissement. Certes la réalisation est plus conventionnelle par rapport à ce que Gondry avait d’ordinaire l’habitude de réaliser. Que les amateurs se rassurent : même moins présents que dans ses autres productions, on y trouve quand même pas mal d’effets et trouvailles visuelles qui sont une des marques de fabrique de Gondry. Et globalement l’idée de départ reste bonne, le rythme est assez fluide et l’intrigue tient la route.

Une esthétique propre

A propos de route, on ne se lasse pas d’embarquer dans la splendide Black Beauty, véhicule des superhéros du film qui détonne par son look et ses gadgets éclectiques (pouvoir écouter de la musique sur une platine vinyle embarquée est aussi improbable que jouissif). Ce modèle de Chrysler Imperial joue pour beaucoup dans l’esthétique du film et constitue narrativement indirectement un des points de départ entre les deux protagonistes principaux : le fils à milliardaire qui va se transformer par hasard en Green Hornet et son homme à tout faire, bricoleur de génie du nom de Kato (le personnage de Bruce Lee dans la série télé).

Ah oui il faut le préciser : le Green Hornet et son acolyte Kato ne sont pas vraiment des superhéros ordinaires. En effet si ces derniers n’ont pas de super pouvoir particulier, ils ont en revanche une bonne part de culot et d’inventivité à revendre. De plus si le film a un esprit directement issu d’un comics, la trame évolue ici dans le monde contemporain et il n’y aucun lien ou élément d’arc narratif de type Marvel Universe ou DC Comics. Vous ne souffrirez donc pas de vous dire dans quel autre film vous avez déjà vu cette intrigue et ses personnages rocambolesques.

La tentation de spoiler

J’aimerais tellement vous en dire plus mais je vais vite tomber dans le spoil alors voilà ne tardez plus et foncez voir cette petite perle oubliée qui vaut vraiment le détour. Et un dernier atout supplémentaire : la présence de Christoph Waltz qui incarne un méchant aussi inquiétant qu’irrésistible de drôlerie.

Je repense à une scène en particulier. Le genre de scène improbable que l’on découvre par hasard quand on pratique du zapping. Vous savez lorsque vous tombez sur un film dont on ne soupçonnait jusqu’ici même pas l’existence tant cela a l’air dingue. C’est une image qui résume un peu l’esprit de ce film. Délirant et coloré. C’est typiquement le cas avec Green Hornet.

Et puis il y a des choses plus graves dans la vie. Comme une maladie vénérienne par exemple.

E D I T H  D E  N A N T E S

→ Lien wikipédia sur le film
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Green_Hornet_(film,_2011)

Les Bottes de la discothèque

Cette paire de bottes est discrète dans ma collection mais elle n’en est pas moins importante à mes yeux… Le comble c’est que c’est devenu rare que je sorte avec désormais.

Un peu comme si inconsciemment j’en avait fait une sorte de relique d’un temps passé. Je vous explique cela dans ce qui suit et ainsi vous pourrez me dire si j’exagère un peu ou pas.

Une période trouble

Lorsque j’ai commandé ce modèle neuf sur Internet, il s’agissait d’une période un peu particulière pour moi. Mon couple commençait à battre de l’aile et d’ailleurs ce dernier finit par imploser très peu de temps après.

C’est alors que je fis mon coming out d’homme travesti auprès de mes parents qui de leur côté appréciaient surtout le fait que je ne sois plus avec mon ex qui selon eux m’empêchait d’évoluer. Pas sur le plan du travestissement car elle le savait depuis nos débuts presque quatre ans auparavant. C’était plus sur le plan de l’épanouissement relationnel on va dire. Je vous épargne les détails et ne suis pas là pour blâmer personne car mon ex était quand même une nana d’une infinie gentillesse il faut bien le reconnaître. Et la séparation s’était faite d’un commun accord car il s’était avéré qu’il valait mieux pour les deux qu’il en soit ainsi.

Donc sitôt ce fait d’armes réalisé que fut tout déballer à mes paternels, j’ai pu me sentir plus apaisé-e. Désormais pour moi vivre comme je le souhaitais me paraissait infiniment plus facile, et surtout bien moins angoissant. J’avais coupé le cordon il y a longtemps avec mes parents. Mais le fait de les mettre dans la confidence m’a paru alors un acte fort doublé d’une preuve d’amour réciproque. Rassuré-e d’avoir trouvé un équilibre entre franchise et assurance, une nouvelle ère m’ouvrait donc en grand ces portes.

Ma première sortie en boîte de nuit

Peu de temps après le coming out j’ai eu l’occasion de multiplier les sorties avec mon carnet d’adresses avec lequel je commençais à faire également une mise à jour sur ce sujet. Une amie de longue date m’avait proposé une sortie en boîte et c’est ainsi que je fis cette expérience.

N’ayant à l’époque peu de modèles de chaussures et encore moins avec lesquels je me sentais bien, je me suis donc tout naturellement tournée vers ces bottes hautes qui me procuraient à la fois une certaine hauteur supplémentaire et une relative assurance de protection.

Je ne sais pas pourquoi mais ma conscience naturellement craintive liée à un imaginaire des plus féconds me recommandaient de mettre des bottes pour une sortie de ce calibre. Ce n’était en effet pas une simple balade de quartier comme j’avais l’habitude d’en faire depuis fort longtemps (et fort discrètement). Je m’étais convaincue moi-même que la situation pouvait à un moment donné prendre une mauvaise tournure.

Un effet psychologique

Les cas d’altercations et de rixes peuvent vite arriver en discothèque. Ce n’est pas pour rien qu’un service d’ordre sérieux y est présent. Je me suis donc dit que si ça tournait mal je n’aurais pas trop à craindre pour mes tibias et mes mollets, la botte étant haute et protégeant efficacement ces parties de mes gambettes… En même temps ce n’est pas une simple enveloppe de simili cuir qui arrête les coups sur des jambes mais l’effet psychologique de porter un tel modèle me mettait en confiance.

A la finale comme dit souvent l’amie en question je n’ai jamais eu à me battre ce soir-là ni un autre d’ailleurs. Ou tout du moins pas encore !

Dernière chose : c’est aussi le jour où j’ai bien noté dans un petit coin de ma tête qu’il faut aussi se prévoir dans la mesure du possible une seconde paire de chaussures moins hautes après une telle soirée ! J’aurai donné n’importe quoi pour avoir des ballerines ce petit matin-là !

E D I T H D E N A N T E S

Art To Play Nantes 2019 [Crossplay Mix]

Reportage en immersion réalisé les 16 et 17 Novembre 2019 au Salon ART TO PLAY de Nantes.

Musique : Juno 80 – Popcorn [Bleisure Remix]

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur le Cosplay
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosplay

+ d’infos sur le Crossplay
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cosplay#Crossplay

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

→ Vidéo sur le Cosplay/Crossplay
https://www.youtube.com/watch?v=NHV2SHclm90