Eloge du dedans

Analyse sur le rapport aux autres notamment par rapport au regard : ce que l’on voit de prime abord du “dehors” d’une personne transgenre et qui ne correspond pas toujours à son “dedans”.

Sous ce titre d’apparence un brin anodine se cache une réalité du quotidien que tout le monde connait : ce que vous êtes aux yeux des autres et ce que vous êtes par rapport à vous-même.

Loin de moi l’idée de modifier la perception sur les conventions ou de déblatérer sans fin sur les tenants et aboutissants d’une forme de vie jusqu’ici insoupçonnée à vos yeux. Dans ce billet d’humeur je vous narre juste la différence entre l’image qu’une personne peut projeter à son entourage (ici en l’occurrence un travesti épanoui) et le reflet que cette dernière se renvoie à elle-même lorsqu’elle se retrouve noyée dans le brouillard du doute.

Il s’agit de ce que l’on appelle parfois le mythe de “l’extraverti introverti”. Ou la dualité de deux situations contraires qui sont d’ordinaire assez éloignées et qui se retrouvent à devoir coexister ensemble pour le meilleur et (bien souvent) pour le pire.

Les grands personnages ont beau être très entourés ils peuvent se retrouver très seuls. Etre seul(e) avec soi-même et ses propres doutes et mystères comme tout un chacun bien entendu. Mais aussi et de façon très liée se mettre en marge de la socialité la plus évidente (aborder quelqu’un, aller faire ses courses, exercer un emploi, etc.). Qui n’a jamais connu cette situation, même passagère ?

Il faut relativiser en permanence

En plus de devoir s’assumer il faut surtout savoir relativiser en permanence pour ne pas involontairement faire fausse route dans le chemin qui mène au bonheur de l’épanouissement permanent. Etre ainsi c’est vivre un quotidien qui peut être défini comme normal pour soi mais terriblement “pas banal” pour les autres.

Dans cette même vie cela peut être perçu intérieurement comme un peu dingue pour soi mais en somme pas si extraordinaire pour les autres… Après tout les frontières d’identité de genre commencent à être un peu moins fermées. La transidentité par exemple : en tant que mœurs de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuel(le)s & Transgenres) est quelque chose qui devient désormais un phénomène plus visible et mieux accepté (ou presque) par le commun des mortels.

Pourquoi donc s’offusquer que lors de situations en apparence inabordables pour une personne qui change de codes de genres certaines réactions soient étonnamment positives ?

Dissocier le vrai du faux

Par étonnamment positif je vous parle là de cas très concrets vécus personnellement et qui n’engagent que moi dans ma spécificité propre (homme travesti occasionnel non opéré hétérosexuel). Cela va du coming out (parce que c’est bien le seul terme par défaut à employer) à la recherche d’emploi en passant par la quête amoureuse.

Aussi stupéfiant que cela paraisse au premier abord j’ai tenté les trois et les trois ont fonctionné sans que cela altère la situation. Je précise néanmoins que certains faits sont à relativiser : depuis le coming out je n’ai pas perdu de relations (ou alors je ne pense pas). Pour le travail ça a failli marcher (ce sera l’objet d’un autre article). Et pour les amours il est important de mentionner que je suis encore célibataire et sans enfant à l’heure où j’écris ces quelques lignes. Sachons distinguer tout de suite ce qui est de l’ordre du crédible véridique et avéré de ce qui relève de la mythomanie la plus abracadabrantesque.

Le fait de se travestir de façon assumée ne vous met pas au dessus du lot. Néanmoins et malgré ce fait d’être désormais mis(e) au même niveau que tout le monde, il est important de préciser que l’indécision et le doute s’immiscent fréquemment dans les pensées et cela peut en devenir toxique.

Un rapport de force clairement en défaveur

Ce sentiment d’impuissance face à soi-même est renforcé lorsque l’environnement extérieur lui donne involontairement raison. Qui n’a jamais éprouvé des envies de revanche, de haine voire de meurtre lorsque tous les éléments sont contre vous ? Lorsqu’une personne se fait tirer dessus il est logique qu’elle réplique si elle en a les moyens pour éviter sa propre annihilation.

Hors dans le cas d’une personne un brin originale comme votre narratrice, il est des situations où le rapport de force est clairement en sa défaveur. Et ce même quand la riposte à l’outrage parait efficace.

Lorsque qu’une personne transphobe s’attaque à une personne transgenre (ou une personne stupide qui s’attaque à un travesti), le rapport en question est forcément inégal car il s’agit là d’un acte bien trop facilité puisque le cadre juridique est souvent mal défini. Car la responsabilité qui en découle peut rester aisément impunie. Les travestis et les transgenres resteront toujours d’un point de vue statistique moins nombreux que le reste de la population d’une société donnée.

La probabilité de croiser la personne ou non

Prenons un exemple aussi évident qu’indispensable pour cerner le truc : sauf si vous habitez dans une zone de non-droit où l’on parque une moitié de l’humanité derrière des volets, vous allez alors croiser dans la rue des personnes du même genre que vous et des personnes du genre opposé (des hommes et des femmes quoi!).

Admettons qu’en moyenne vous croisez une personne de chaque genre tous les quinze mètres (ce qui est une bonne moyenne lorsque l’on habite en milieu urbain). Vous marchez pendant une bonne heure. La probabilité de croiser dans ces 3600 secondes ne serait-ce qu’une seule et unique personne travestie ou transgenre tient encore aujourd’hui plus de la légende populaire que de la réalité….

Si chaque imbécile croisait tous les quinze mètres une personne trop originale à son goût, il est très certain que le rapport de force serait complétement changé et éliminerait du coup bien des idées noires auxdites personnes originales. Cela permettrait ainsi de se retrouver moins seul(e) avec soi-même.

Mais ça ce sera certainement dans une autre vie. Cette fameuse autre vie du “dedans” qui aimerait bien pour sortir de son isolement que les conditions y soient plus propices. Conditions qui viennent du “dehors”.

E D I T H D E N A N T E S

Si vous avez aimé cet article, alors vous apprécierez vraisemblablement celui-ci:
“Partenaire Particuli(è)r(e) cherche…”
https://edithdenantes.home.blog/2019/07/28/partenaire-particuliere-cherche-2/

Partenaire particuli(è)r(e) cherche… Pas simple quoi!

Tout est dans le titre. Ou presque. C’est ce que nous allons voir ici.

Dans la série des « tu as choisi une vie de solitude mon enfant » on ne pourrait pas trouver meilleure accroche. Dans cet article je vais vous livrer un point de vue qui, je l’espère, vous paraîtra relativement non dénué de sens tout en restant distrayant pour ne pas vous égarer en chemin.

Pour ma part (en tant que personne lambda et en tant que travesti qui s’assume), j’estime qu’être seul(e) est – à court terme – bien plus épanouissant que de vivre à deux surtout lorsque l’aspect de façade apparemment bien poli du pseudo couple se lézarde de façon irréversible.

Sur du long terme en revanche il est bénéfique de ne pas rester isolé(e). Vivre une histoire à deux car c’est quand même se donner la chance de s’ouvrir à une autre vie, de vivre des choses encore insoupçonnées jusqu’ici et qui se révèleront une belle aventure par la suite. Enfin si on y met du sien. Aussi.

Célibataire endurci(e) moi ?

A l’inverse il existe l’exact contraire qui permet d’éviter de façon constante les vicissitudes de la vie de couple. C’est bien évidemment le fait d’être seul(e). Mais à force de se détourner d’un choix de vie il y a le risque de l’enlisement de la situation sur du long terme.

On peut facilement tomber dans le piège du/de la« célibataire endurci(e) ». Mais loin de moi ce constat un brin triste. En effet ne plus vouloir s’abandonner à aimer c’est un peu le début de la fin non ? Tout devrait s’arrêter là maintenant comme ça ? Même si l’amour est difficile à dénicher, à garder, etc. il existe toujours une chance tant que vous êtes en vie. Ou alors je n’ai rien compris et il faudra écrire à la rédaction qui transmettra.

On parle tout le temps de cela en fait : trouver l’amour, encore et toujours. A un moment donné il existe une pression sociale qui intervient dans la vie d’une personne qui reste longtemps seule sur le plan sentimental.

La double peine de la double vie

Les personnes travesties et les personnes transgenres quant à elles vivent souvent une forme de double vie permanente. D’abord car beaucoup d’entre-elles ne vont pas jusqu’à entamer une apparence et/ou une transition définitive pour changer leur genre. Cela a l’air anodin mais s’assumer peut coûter très cher sur du long terme en relations humaines et possibilités de rencontres qui s’amenuisent avec le temps.

Et ensuite par-dessus tout cela (comme si ce n’était déjà pas assez difficile) on en rajoute une couche en les mettant très souvent à tort dans une case dont elles auront toutes les peines du monde à sortir. Comme une sorte de caste, ni plus ni moins.

On n’imagine pas à quel point c’est déroutant pour la personne travestie ou la personne transgenre que d’avoir à douter au quotidien de l’exactitude de ses choix. On vit souvent dans le “si”. Et “si” je n’avais pas été comme cela, et “si” je n’avais pas choisi d’être comme cela, etc.

Quel critère premier retient-on pour sortir avec quelqu’un?

C’est en effet quelque chose qui est assez méconnu et globalement sous estimé : s’il n’y a personne qui partage la vie d’une personne travestie ou transgenre c’est tout de même moins en raison de sa personnalité que de son apparence globale.

Avoir une relation avec elles n’est pas quelque chose de commun loin s’en faut. Mais l’inverse se prévaut-il également ? Recherchent-elles plutôt à rencontrer l’âme sœur (ou l’âme frère) parmi des personnes qui sont comme elles ? Et puis n’oublions pas qu’il existe des degrés parmi les transitions : un travesti n’est pas un transgenre et vice versa…

Quand j’emploi le mot vice n’y voyez pas là une forme de péché. Il s’agit juste d’une expression. Je précise pour les âmes simples qui seraient tentées de conclure que de toute façon un travesti est quelqu’un qui ne s’assume pas d’un point de vue sexuel. Là encore : en cas de contestation merci d’écrire à la rédaction qui transmettra.

E D I T H D E N A N T E S

Si vous avez aimé cet article, alors vous apprécierez vraisemblablement celui-ci:
“Eloge du Dedans”
https://edithdenantes.home.blog/2019/07/28/eloge-du-dedans/

Les Folles! [Ennemis du Travesti #05]

Certains travestis et femmes transgenres représentent un danger pour leurs semblables : en effet ce n’est pas parce que vous êtes ainsi que vous êtes dénué.e de défauts, tares et autres vices…

Dans notre série “Les Ennemis du Travesti” nous vous présentons des catégories de personnes qui peuvent mener la vie dure aux nénettes comme Edith de Nantes. Aujourd’hui les autres filles comme elle !

Un ennemi insoupçonné

Ces dernières peuvent en effet être une source d’ennui considérable pour leurs consoeurs.
En effet par leur haut degré caricatural elles peuvent faire pas mal de ravages.
Apprenons ici à nous méfier de certaines d’entre elles.

Nous avions déjà fait un article et une vidéo sur un thème très proche dans notre série intitulée “Le Genre pour les Nul.le.s – Les Filles Toxiques”. C’était déjà assez détaillé mais nous allons en rajouter une couche ici.

Tout le monde connait cette expression : l’homme est un loup pour l’homme. Eh bien pour certaines femmes c’est la même chose ! En effet il se peut que des fois elles se bouffent entre elles ! Par jalousie, par incompatibilité d’humeur, par divergence d’esprit… mais surtout par jalousie ! Eh oui des fois ça ne vole vraiment pas haut.

Etre une femme pour ces messieurs n’empêche pas d’être bête bien au contraire

Qu’on soit bien d’accord : les personnes qui se travestissent comme nous et qui le vivent de façon épanouie ont beaucoup d’ennemis. Des gens qui les rejettent à ceux qui les discriminent en passant par ceux qui les méprisent. Mais le fait d’être travesti n’empêche pas d’être source de bêtise et de pauvreté comportementale pour autant.

Quand on fait la part des choses on se rend compte que ces derniers peuvent poser des problèmes à leurs congénères, (confrères ou consoeurs appellez cela comme voudrez). Qui n’a jamais eu un pote un brin saoulant dans ses relations ? Qui n’a jamais eu à faire à un imbécile de première ou à une garce de compétition lors d’échanges un brin tendus à tous les échelons de la vie ?

Alors et pour conclure là-dessus on vous invite à regarder la vidéo suivante afin de vous en faire une idée plus concrète. Encore une fois que vous soyez comme nous ou non, vous allez y apprendre quelque chose.

Infos sur la vidéo de l’article

Il s’agit pour la petite histoire de la vidéo pilote de la chaîne youTube! C’est en effet la toute première que nous avions réalisée. Cela peut entraîner quelques incohérences notamment en fin de séquence lorsque les Edith annoncent des vidéos à venir (qui étaient déjà publiées à ce moment-là!). Le sujet quant à lui m’avait particulièrement inspirée…

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

Et une dernière chose : rien n’est fictif, tout est authentique.

E D I T H D E N A N T E S

+ petite définition de la notion “exagération” (ça ne mange pas de pain)
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/exageration/

+ petite définition de la notion de caricature (ça aussi ça ne mange pas de pain)
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/caricatural_caricaturale_caricaturaux/13297

→ vidéo “Le Genre pour les Nul.le.s – Les Filles Toxiques”
https://www.youtube.com/watch?v=q0hz-CEv4LE

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=WwbI01B-f7w

Travestissement & Homosexualité [Le Genre pour les Nuls #02]

Dans notre série éducative “Le Genre pour les Nul.le.s” voici comment distinguer travestissement et homosexualité.

Parce que dans l’imaginaire collectif un.e travesti.e est forcément homosexuel.le…
Parce que selon le même raisonnement simpliste l’inverse doit l’être également…
Normalement vous n’aurez plus d’excuses après avoir vu cette vidéo pour saisir la différence profonde entre se travestir et être homosexuel.le.

Dans notre série intitulée “Le Genre pour les Nul.le.s“, nous allons aujourd’hui attaquer un gros morceau : comment bien dissocier deux notions qui sont complètement différentes à savoir l’homosexualité et le travestissement.

Quelques petites définitions…

Rapides définitions pour bien déterminer de quoi on parle : être homosexuel.le c’est éprouver une attirance affective, physique, amoureuse pour une personne du même sexe que soi. Un homme avec un homme ou une femme avec une femme. Quant à être travesti c’est seulement reprendre les codes esthétiques du genre opposé au sien pour en avoir l’apparence.

J’espère qu’on ne vous a pas perdu là… Avant de passer à la suite vous pouvez relire le paragraphe précédent personne ne verra que vous n’avez pas tout pigé. Sinon si c’est bon pour vous on passe à la suite.

Pour beaucoup, être travesti (ou femme transgenre ou transformiste ça marche aussi) c’est forcément être un peu homosexuel.le… A l’inverse être homosexuel.le c’est forcément être un peu travesti sur les bords. Mais c’est bon sang bien sûr ! Surtout chez les hommes gays. Après tout ne cherche t’on pas à déterminer dans un couple de gays lequel des deux porte la culotte ? Lequel des deux fait la femme ? Pour tordre le coup une bonne fois pour toutes à ces clichés qui sont des plus désolants, il convient de bien séparer ce qui est de l’ordre de la sexualité (l’homosexualité) de ce qui de l’ordre de l’apparence (le travestissement).

Pas de statistiques

Pour beaucoup, être travesti (ou femme transgenre ou transformiste ça marche aussi) c’est forcément être un peu homosexuel.le… A l’inverse être homosexuel.le c’est forcément être un peu travesti sur les bords. Mais c’est bon sang bien sûr ! Surtout chez les hommes gays. Après tout ne cherche t’on pas à déterminer dans un couple de gays lequel des deux porte la culotte ? Lequel des deux fait la femme ? Pour tordre le coup une bonne fois pour toutes à ces clichés qui sont des plus désolants, il convient de bien séparer ce qui est de l’ordre de la sexualité (l’homosexualité) de ce qui de l’ordre de l’apparence (le travestissement).

Là encore on mettra de côté le raisonnement stéréotypé qui consiste à croire que dans le cadre d’une relation avec un homme un travesti habillé en femme est non plus un gay mais un hétéro puisqu’ainsi formé le couple est composé de deux genres…

Ça va ? Vous arrivez toujours à suivre ? Pas évident tout cela. Et c’est encore plus complexe lorsque la première réaction de base d’une personne transphobe sur les bords et donc souvent volontairement agressive emploie une expression de style “pédé“, “tapette“, etc. Savez-vous que ces termes sont des insultes offensantes et qu’elles méritent un amour de procès pour la personne qui abuse de ces mots indélicats dans sa diatribe ?

Nous avons un autre article intitulé “Le Vivre Ensemble : Battle Travesti vs Petite Merde” qui traite plus en détail ces quelques subtilités de langage inadéquat. Un lien vous est proposé en fin d’article si cela vous intéresse.

C’est juste un petit coup de gueule

Revenons à nos moutons. Alors oui là ça se ressent je pousse un petit coup de gueule parce que je parle en toute connaissance de cause.

J’ai eu des périodes de ma vie où j’ai testé tout un tas de choses afin d’en savoir plus sur moi et moins douter. Je peux donc vous affirmer ici ou dans le blanc des yeux si on se croise un jour que je suis travesti ET hétérosexuel. La plupart de mes partenaires femmes l’ont toujours su et à chaque fois les ruptures se sont faites pour des motifs autres. Ou alors elles n’ont pas osé me le dire. Après vous êtes libre de me croire ou non mais je ne pense pas que ma grande passion en était réellement la cause.

Bref à vous qui lisez ces quelques lignes : mettez-vous quelques instants à ma place. Imaginez que vous êtes un travesti et que l’on vous rabâche à longueur de temps que vous n’êtes rien d’autre au mieux qu’un homosexuel refoulé. Ou au pire une vulgaire “tapette” pour les indélicats les plus crasseux. Ah désoléE mais je crois que ce n’est pas le bon terme là…

On est bien d’accord ce n’est pas le fait d’être considéré comme homosexuel qui est déplaisant : c’est le fait que de pas savoir employer le bon mot pour désigner la personne. L’inverse (un homme gay se faisant traiter de “sale hétéro“) est tout à fait valable. De toute façon lorsqu’un idiot dit de moi que je suis homosexuel selon sa vision des choses, je ne fais rien pour systématiquement imposer l’inverse. Je préfère laisser cette personne s’humilier elle-même.

La jurisprudence Chaplin

Vous savez dans les années 30 Chaplin était considéré comme Juif par les nazis du Troisième Reich allemand. Hors pas de pot pour ces imbéciles de marcheurs au pas de l’oie car Chaplin n’était pas Juif. Mais là où c’est intéressant c’est que l’interprète de Charlot n’a jamais rien fait pour prouver le contraire… Il estimait en effet que cela aurait servi ces détestables personnes.

Alors attention je ne dis pas que toute personne qui ne porte pas dans son coeur les personnes comme moi est forcément en phase avec la doctrine nationale-socialiste. Par contre il doit avoir quand même au fond du crâne un joli petit côté fachiste que n’aurait pas renié à la même époque des gens éclairés comme l’Etat français entre juillet 1940 et août 1944…

L’envie de meurtre

Avouez que l’envie de meurtre n’est pas loin lorsque comme moi, on tient aux principes de bonne conduite, de respect et de tolérance… et que toutes ces valeurs sont malmenées par des gens qui feraient mieux de se documenter plutôt que d’adopter systématiquement un réflexe reptilien des plus détestables.

Pour ne rien arranger les choses, certains travestis sont vraiment gays. Personnellement j’assume très bien mon penchant pour le travestissement et sans être homosexuel mais il m’arrive moi aussi de me mettre à la place d’un imbécile qui n’apprécie pas en apparence mes penchants. Ça doit pas être simple non plus de vivre non pas une mais deux choses que la morale de certains dément…

Un petit quiz vous est proposé en fin de vidéo pour voir si vous avez bien compris ce que l’on vous a expliqué dans cet article. J’espère que cela dédramatisera un peu toute cette prose que je l’espère vous n’aurez pas trouvée trop véhémente mais totalement cohérente et justifiée.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur les moeurs et la communauté LGBT
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

→ vidéo “Le Travestissement : un art de vivre”
https://www.youtube.com/watch?v=uJ0jOHzzHbs

→ vidéo “Battle Travesti vs Petite Merde”
https://www.youtube.com/watch?v=r6nyOcSTW6Y

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

Les Femmes! [Ennemis du Travesti #04]

A défaut d’être complexé, être travesti en tant qu’homme avec des femmes peut se révéler… compliqué.

Dans notre série vidéo “Les Ennemis du Travesti” nous vous présentons des catégories bien déterminées d’individus qui peuvent mener la vie dure aux petites nénettes comme ma petite personne.

Dans ce quatrième épisode, nous avons choisi de faire un article consacré aux femmes car ces dernières peuvent également être dans certaines situations une source de difficultés pour les travestis (et les femmes transgenres d’ailleurs). Avant de nous traiter de quelque chose que nous ne sommes pas, regardons ensemble la suite.

Le monde des femmes est particulièrement cruel

Ah les femmes ! Si belles et si idéalisées que certains hommes se retrouvent pleinement en elles au point de vouloir être comme ces dernières ! Sauf que des fois celles-ci pourront vite les faire redescendre de leur petit nuage. Si le monde des hommes est souvent dépeint comme violent et sans pitié, celui des femmes peut l’être tout autant. Pour le vivre des deux côtés du miroir, je peux vous en parler avec crédibilité et sans prétention.

Contrairement à d’autres adversaires que nous avons évoqué lors d’articles précédents (les jeunes, les moqueurs, les pervers), les femmes sont peut être la catégorie qui est la moins dangereuse pour les travestis et les femmes transgenres. Dans le second cas il s’agit des transgenres MtF (“Male to Female” ou “d’Homme à Femme” si vous préférez).

Hormis les très jeunes femmes et ados (de la catégorie dite des “jeunes”), ce ne sont pas elles qui vont aller jusqu’à effectuer de vilaines choses que redoutent les personnes comme moi (nous insulter, vouloir se battre contre nous, nous traquer, etc.). Oui je sais le tableau n’est pas rose. Mais il est réaliste car c’est la dure réalité avec laquelle les travestis qui s’assument doivent composer. La cacher ou la sous-estimer est se rendre complice d’actes ignobles de violence psychologique et/ou physique que subissent les gens comme moi. Et les femmes aussi d’ailleurs. Eh oui les filles même combat !

Plus subtiles que d’autres adversaires classiques

Je m’égare un peu : les femmes sont bien plus subtiles lorsqu’elles décident de dénigrer un homme qui se travestit (encore une fois c’est seulement certaines d’entre-elles et dans certains cas que cela se produit). Cela m’arrive rarement mais je suis sûre de cela. Il s’agit de croiser le regard assassin de certaines d’entre-elles dans les espaces publics. Il se passe alors deux choses à cet instant précis.

En premier lieu la réaction naturelle de rejet : elles ne comprennent pas la tenue féminine qui n’est pas celle que les canons de la morale bien pensante autorisent sur un homme dit “normé”. Et ensuite il se peut aussi (et c’est encore plus fourbe) qu’elles jalousent le travesti sur tout un tas de sujets aussi logiques qu’illogiques.

Au travail

Autre point de détail à ne pas négliger : les femmes sur le lieu de travail. Si vous avez tendance à vous travestir lors de votre temps libre hors de votre cadre professionnel, je vous recommande Messieurs d’être plutôt discrets avec vos collègues sur votre penchant pour la mode féminine, la lingerie fine et autres talons hauts.

Là encore par jalousie certaines de vos collègues pourraient d’une façon ou d’une autre être inclines à vous mener la vie dure. Et ce même si peu de temps avant tout se passait encore bien à la suite de la révélation de votre penchant. Qu’à cela ne tienne. Ce sera alors à vous de vous adapter… ou pas. Personnellement je vous recommande de les laisser se casser les dents car c’est un combat qu’elles ne gagneront pas : vous faites ce que vous voulez de votre petit corps non?

Contenu “approuvé”

J’explique toutes ces subtilités (la jalousie, la concurrence, etc.) avec moults exemples dans la vidéo qui suit. Petit secret de tournage : j’avais présenté avant de la publier une première version de cette dernière à une amie qui l’avait attentivement regardée et qui avait trouvé le propos un peu trop bancal et pas vraiment structuré. J’ai revu ma copie et je lui ai alors présenté cette version que vous allez découvrir. Elle la trouva en effet bien plus pertinente (et aussi plus drôle) vis-à-vis du sujet traité.

Je ne fais pas mention de cette anecdote pour justifier auprès de celui ou celle qui lit cet article agrémenté d’une vidéo que ces derniers sont forcément bons puisque validés par une femme. L’article c’est moi seul(e) qui l’a pondu. La vidéo en revanche on peut dire qu’on l’a élaborée à deux (même si c’est toujours moi qui l’a écrite, tournée et montée).

Bon visionnage et vive les Femmes!

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

Et une dernière chose : rien n’est fictif, tout est authentique.

Et encore une fois vive les Femmes !

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transmisogynie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transmisogynie

→ vidéo “Distinction entre Travestissement et Homosexualité”
https://www.youtube.com/watch?v=ayJ5xBEjBkI

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

Les Pervers! [Ennemis du Travesti #03]

Article éducatif pour mecs un peu lourds…

Dans notre série “Les Ennemis du Travesti” nous vous présentons des catégories de personnes qui peuvent mener la vie dure aux filles comme Bibi. Après les Jeunes et les Moqueurs, nous vous présentons aujourd’hui dans ce troisième épisode une belle brochette d’autres infâmes salopards : les Pervers!

En gros on répertorie ici les mecs qui draguent éhontément dans la rue, ceux pour qui tout ce qui porte un jupon est forcément un peu consentant et doit être abordé sans tact ni classe. Que ce soit une femme ou un homme ressemblant à une femme comme moi…

C’est curieux. Ce n’est jamais les femmes qui font ce genre de trucs… Par contre elles subissent cela tout autant que les filles à la Edith ! Pour être femme la plupart de mon temps, je ne peux que vous le confirmer.

Une similitude avec ce que vivent les femmes

Combien de femmes (de “vraies” femmes entre guillemets) ne sont pas déjà retrouvées dans ces situations où elles se sont fait polluer l’existence par un mec un brin obsédé sexuel? Et pas besoin que la scène se déroule dans des circonstances que beaucoup d’hommes tentent souvent maladroitement, ou pire volontairement, de légitimiser.

Pour ces derniers il est en effet tout à fait crédible que si une femme se fait agresser par un prédateur lubrique c’est parce qu’elle se trouvait alors au mauvais endroit (une ruelle) au mauvais moment (par nuit noire) dans les pires conditions possibles (aucune visibilité car il n’y avait pas de lumière). Ne leur en déplaise tout ceci peut arriver en pleine journée où la vision est très bonne et au beau milieu d’une foule (l’exemple des frottements dans les transports en commun est un exemple parmi beaucoup d’autres).

Migrant polyglotte et pervers pépère

J’en parle de façon exhaustive dans la vidéo qui accompagne cet article parce que j’ai vécu moi-même bon nombre de fois des scènes à la fois désobligeantes voire obscènes. Allez tant pis pour le spoil : une fois j’ai croisé deux mecs à trois cents mètres de distance dans la même rue (de nuit certes…) et qui voulaient chacun “tenter” leur coup.

Le premier était un migrant un peu mort de faim. Pardon pour le politiquement correct car je sens qu’on va me taxer d’adversaire du multiculturalisme. Allez pour faire plaisir aux bien-pensants on va dire un apatride d’Afrique de l’Ouest saharienne à tendance ambigu qui ne s’assumera jamais.

Bref le mec m’aborde. Pas pour me demander l’heure. Et par surprise et en insistant lourdement. Pas agressif mais aussi collant que la pièce lingerie que je porte habituellement pour ne pas avoir froid à mes gambettes. Il parlait quatre langues qu’il a tour à tour employer pour me charmer plus que maladroitement. Il s’est présenté dans chacune d’entre elles pour “faire connaissance” le tout en me suivant sur plus d’une centaine de mètres…

J’ai réussi à m’en débarrasser en l’insultant en anglais juste avant que le second n’apparaisse. Le mec en question me repère en voiture, se gare n’importe comment vingt mètres devant moi et se met à en courir une centaine pour aller plus loin dans la rue. Je l’ai retrouvé quelques instants après entre deux voitures le froc baissé sur ses pompes en train de… Je vous laisse deviner.

Et si vous ne voyez pas de quoi je parle vous pourrez le découvrir dans la vidéo ci-dessous. Ames sensibles s’abstenir. Interdit aux moins de 12 ans (date à laquelle on commence déjà à pratiquer un peu ladite gestuelle).

Une expérience pas si étonnante

Ah sinon pour info et aussi étonnant que cela paraisse cela ne m’a pas marqué plus que cela. Peut être aussi est-ce dû au fait qu’il s’est rendu compte au moment fatidique que je n’étais pas une “vraie” femme… ce qui m’a beaucoup fait marrer!

Non sans rire c’est aussi et surtout car ce genre de situation est quelque chose de très fréquent à vivre. Aussi bien pour les filles comme moi que les femmes transgenres et surtout évidemment pour toutes les femmes qui ont le malheur d’attirer l’œil et le dard de ces odieux personnages.

Pas la peine d’en faire trop. Cela résume un peu tout ce que j’avais à dire sur ces pleutres. Ne regardez pas cette vidéo si vous êtes un homme de la sorte. Ah bah non ça ne vous plaira pas car vous risquez de vous y voir!

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

Et une dernière chose : rien n’est fictif, tout est authentique.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transphobie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transphobie

→ vidéo “Le Travestissement : un art de vivre”
https://www.youtube.com/watch?v=uJ0jOHzzHbs

→ vidéo “Distinction entre Travestissement et Homosexualité”
https://www.youtube.com/watch?v=ayJ5xBEjBkI

→ vidéo “Quiz Spécial Transphobes!”
https://www.youtube.com/watch?v=YXuJ8C2M1vQ

Les Moqueurs! [Ennemis du Travesti #01]

Dans notre série “Les Ennemis du Travesti” nous vous présentons des catégories de personnes qui peuvent mener la vie dure aux personnes comme Edith. Aujourd’hui : les Moqueurs.

Hey toi qui te moques des gens comme nous ! Bonne nouvelle cette vidéo est faite pour toi! Cela ne te plaira guère mais c’est tant mieux. Surtout si tu te reconnais dans les “profils” évoqués…

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

La moquerie est futile

Ah les Moqueurs… Probablement la pire espèce d’adversaires qu’une personne un tant soit peu originale peut rencontrer. Je ne dis pas cela pour les galvaniser et leur faire plaisir à ces imbéciles. Mais pour bien leur faire comprendre que leurs diatribes, insultes, remarques et autres quolibets m’ont toujours laissée, disons, dubitative.

En effet comment accorder une quelconque importance à quelqu’un qui a visiblement envie de vous faire comprendre que votre simple existence l’incommode? Il n’y rien de plus futile qu’un tel personnage qui agira toujours en nombre et/ou en étant certain d’avoir un auditoire qui sera acquis à sa cause. A savoir vanner une pauvre cible.

Non en fait ce n’est pas vraiment la personne en question qui représente un danger mortel pour toute personne travestie ou transgenre. Ce sont ses paroles. Et surtout lorsque ces dernières sont un peu plus aiguisées que la moyenne. L’effet peut être déstabilisant lorsque ces dernières sont combinées à la répétition de situations similaires sur un court laps de temps. C’est en effet tout de suite plus énervant de subir cela lorsque ça vous arrive à plusieurs reprises dans la même journée…

Vous ne pourrez pas comprendre tant que vous n’êtes pas concerné(e)

Prenons un exemple : il vous est arrivé une fois comme cela de vous moquer disons “gentiment” d’une personne comme moi ou (c’est encore plus stupide) d’une femme transgenre. Oh deux fois rien vous vous êtes juste étouffé(e) de rire en la voyant et vous vous êtes empressé(é) de partager votre hilarité avec vos congénères les plus proches. C’est votre pote au téléphone, vos copines de la rangée au cinéma qui sont comme des poules devant un couteau, vos cousins à la piscine qui gloussent comme si ils découvraient l’électricité, etc. Enfin bref ce genre de trucs.

Pour vous cela n’a pas l’air très méchant que de prendre la personne en photo pour partager votre dernier délire en date sur vos réseaux sociaux. Pas vraiment grave non plus que de la singer en l’imitant de façon plus qu’exagérée. Ou encore éclater faussement de rire avec une voix de fausset si minable que c’est à se demander si ce n’est pas vous qui êtes plus ambigu(e) que la cible de votre moquerie…

Mais sachez que vous avez juste attiré l’attention d’une personne et ce peut être pour la quinzième fois dans sa journée… Mais ça c’est quelque chose que vous ne pourrez pas comprendre. Puisque cela ne devrait pas trop vous arriver dans VOTRE vie à VOUS.

Cela vous parait-il un brin plus clair?

Cette image résume tout et est plus efficace qu’un long discours. Je crois que le message est passé. Et si vous n’avez toujours pas compris on vous invite à regarder cette petite production audiovisuelle où nous avons répertorié quelques cas similaires au vôtre.

Bien entendu si vous êtes quelqu’un de tolérant et qui ne pratique pas la moquerie intempestive et gratuite, vous pouvez aussi regarder cette séquence qui au passage est une de nos préférées. A défaut de faire un monde meilleur, on aime bien s’en moquer ouvertement.

Lorsque l’envie de meurtre n’est pas loin…

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

Et une dernière chose : rien n’est fictif, tout est authentique.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transphobie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transphobie

→ vidéo “Distinction entre Travesti et Homosexualité”
https://www.youtube.com/watch?v=Uh3qs5U8aGs

→ vidéo “Quiz Spécial Transphobes!”
https://www.youtube.com/watch?v=8Lz1Le-AN8I

Les Jeunes! [Ennemis du Travesti #02]

Jeune! Ce n’est pas toi qui est bête : c’est ton âge. Si naguère sous une forme ou une autre tu as tendance à te moquer ou emmerder les personnes comme nous eh bien cet article est fait pour toi!

Dans notre série “Les Ennemis du Travesti” nous vous présentons des catégories de personnes qui peuvent mener la vie dure aux filles comme Edith de Nantes. Aujourd’hui : les Jeunes. Qui sont paradoxalement à la fois victimes et coupables.

Précision sur le terme “ennemis”

Cet article traite d’un sujet qui nous tient particulièrement à cœur : identifier les caractéristiques d’une population donnée et en définir les contours pour mieux la cerner. Voire la comprendre quand c’est possible. Quand on emploie le terme “ennemi” il s’agit d’une contrariété lié à une forme d’adversaire, de difficultés relationnelles et de rapports tendus qui vont en découler.

Nous n’avons pas à cœur de souhaiter la mort de chaque catégorie de personnes que nous vous décrivons bien évidemment. Cela a été fait pour attirer votre attention sur les problèmes que rencontrent au quotidien des personnes comme votre narratrice ainsi que certaines personnes transgenres suite aux interactions avec la société dans laquelle elles évoluent. Et les jeunes sont une de ces nombreuses potentielles sources de problèmes. Explication.

Emmerder quelqu’un c’est emmerder le monde entier en fait. Mais c’est dur de le comprendre quand on est encore trop précoce. On en parle en connaissance de cause. Combien de fois je me suis faite personnellement emmerdée par des individus dont le jeune âge n’excuse pas tout? Il faut dire que dans à peu près deux tiers des cas les regards, rires, insultes et contacts proviennent de ces gentils individus à peine sorti de l’enfance et pas du tout farouches…

Jeunes et cons

On ne m’ôtera pas de l’idée que tout cela est au final bien consternant. L’actualité nous le rappelle assez régulièrement. Lorsque des faits d’agression sur personnes un brin originales comme moi, de “type” transgenre, de mœurs LGBT, etc. sont avérés, on retrouve systématiquement des cas de portraits d’agresseurs de ce calibre : cons. Et jeunes pour la plupart.

Il faut dire aussi que ces derniers sont les plus à même d’aller à la confrontation contrairement à leurs aînés qui par expérience ne vont pas y aller aussi vite. Ou tout du moins pas sous cette forme-là. Comme ils s’assument un peu plus leurs aînés auront plus tendance à draguer un travesti ou un.e transgenre plutôt de vouloir lui nuire…

Oui je suis sans détour quand je parle de certaines de ces personnes-là car cela se lit dans leurs yeux quand ils vous fixent. Et cela ne m’est pas arrivé que cinq ou dix fois… Au bout d’un moment dans la vie vous apprenez à saisir la différence profonde entre les “fâcheux hasards malheureux” et les “étranges coïncidences à répétition”.

Etre un.e jeune travesti.e, transgenre, androgyne, etc. est tout sauf évident

Après je n’incrimine pas tous les jeunes et toutes les catégories socio-culturelles de cet admirable pays bien évidemment. La raison en est très simple : être un.e jeune travesti.e, transgenre, androgyne, etc. dans ce même milieu n’est pas le meilleur endroit pour pouvoir s’y épanouir paisiblement. En effet il ne faut pas oublier que les “djeuns” ne se font pas de cadeaux entre eux.

Des jeunes qui ont un comportement offensant envers des personnes comme moi ont peut être aussi sans le savoir des proches dans leur entourage qui pratiquent ce plaisir que la bonne morale bien pensante dément tant. Après il y a deux types de personnes : ceux qui acceptent leur semblable dans sa différence et ceux qui préfèrent le renier.

Et puis bon : à défaut de l’être déjà, le jeune qui est con ou transphobe peut devenir travesti ou transgenre un jour aussi qui sait? Une vie c’est long. Rien n’est figé. Surtout pas aujourd’hui où les moeurs n’ont jamais été si constamment en pleine évolution.

Note : cette vidéo ainsi que celles de la série intitulée “Les Ennemis du Travesti” peuvent paraître au premier abord comme particulièrement véhémentes voir injustifiées dans leurs récits et conclusions. Cela n’a pas pour but de stigmatiser une ou plusieurs catégories particulières d’individus.

Non il s’agit juste de se moquer un peu avec un soupçon d’irrévérence de situations conflictuelles engendrées par des comportements indélicats et que vivent parfois les gens comme nous dans cette société qui s’ensauvageonne de plus en plus et sous des formes aussi diverses que variées. Plutôt que de subir et de nous victimiser comme certains de nos adversaires (ou à l’inverse de rageux/rageuses de la cause) nous préférons évidemment en rire.

Et une dernière chose : rien n’est fictif, tout est authentique.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transidentité pour les jeunes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_transgenre

→ vidéo “Distinction entre Travestissement et Homosexualité”
https://www.youtube.com/watch?v=ayJ5xBEjBkI

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=Awws1WgsgUg

Trucs & Astuces Pour Travestis Volume 2 [Sorties #04]

Petit Manuel du petit parfait travesti! [Partie 2]

Quelques petites choses bien utiles lors des premières sorties lorsque l’on aime à se travestir. Pour les filles comme Edith et ses doubles qui cherchent à s’assumer et/ou qui vivent leur vie au grand jour. Et tout ce qu’on vous raconte là c’est du vécu !

On galère toujours un peu au commencement…
Mais il y a toujours un début à tout.

D’ordinaire je ponds un article un peu plus complet pour développer mon propos. Etant donné qu’il s’agit là de “trucs et astuces”, cela va être difficile de ne pas faire dans le spoil. Regardez donc la vidéo suivante et vous verrez de quoi il en ressort.

E D I T H D E N A N T E S

→ Un bon site d’information sur le Travestissement et la Transidentité
http://www.txy.fr/

→ vidéo “Trucs & Astuces pour Travestis Volume 1”
https://www.youtube.com/watch?v=bvXj0rSOZ3o

→ vidéo “Pourquoi pratiquer des sorties lorsque l’on se travesti?”
https://www.youtube.com/watch?v=CcmMyCJ6Tns

→ vidéo “S’entraîner à sortir régulièrement en allant chercher du pain”
https://www.youtube.com/watch?v=JZ333eVI7mI

Trucs & Astuces Pour Travestis Volume 1 [Sorties #03]

Petit Manuel du parfait petit travesti! [Partie 1]

Quelques petites choses bien utiles lors des premières sorties lorsque l’on aime à se travestir. Pour les filles comme Edith et ses doubles qui cherchent à s’assumer et/ou qui vivent leur vie au grand jour. Et tout ce qu’on vous raconte là c’est du vécu !

On galère toujours un peu au commencement…
Mais il y a toujours un début à tout.

D’ordinaire je ponds un article un peu plus complet pour développer mon propos. Etant donné qu’il s’agit là de “trucs et astuces”, cela va être difficile de ne pas faire dans le spoil. Regardez donc la vidéo suivante et vous verrez de quoi il en ressort.

E D I T H D E N A N T E S

+ site d’information Transidentité TXY
http://www.txy.fr/

→ vidéo “Trucs & Astuces pour Travestis Volume 2”
https://www.youtube.com/watch?v=KRhxuZtE52M

→ vidéo “Pourquoi pratiquer des sorties lorsque l’on est travesti?”
https://www.youtube.com/watch?v=07zlZzLmHfI