Aller à une Pride [Les Sorties #05]

Petite définition avant d’aller plus loin : c’est quoi une Pride? Et d’ailleurs ça veut dire quoi cela “Pride”?

Un peu d’Histoire

Une Pride (ou Fierté en anglais) est une manifestation du mouvement LGBT destinée à donner une visibilité aux personnes homosexuelles, bisexuelles, queer, transgenres ou autres et à revendiquer la liberté et l’égalité des orientations sexuelles et des identités de genre. Si vous allez sur Wikipédia vous trouverez exactement la même définition au mot près. Normal car c’est moi qui l’ai faite !

Derrière cette petite blague je tenais à mentionner que cette définition est tellement parfaite que j’ai souhaité vous la faire partager ici dans sa version la plus épurée et non retouchée. Bon pour la suite en revanche c’est de mon cru. Le sample s’arrête là.

A l’heure où j’écris ces lignes nous sommes en 2019 qui est l’année du cinquantième anniversaire des émeutes de Stonewall aux Etats-Unis et qui furent à l’origine de la création de cette manifestation (comme expliqué dans la vidéo).

D’abord assez confidentielles puisqu’elles avaient peu de succès entre les années 70 et 80, les Prides ont commencé à devenir de plus en plus organisées et conséquentes à partir des années 90 et ce dans l’ensemble des pays occidentaux ouverts aux mœurs LGBT.

Pas partout

Parce que oui inutile de vous préciser que ce genre de manifestation n’existe pas encore dans le monde entier, et ce malgré qu’il existe partout sur Terre des personnes LGBT. Hélas certains pays voire continents sont encore particulièrement réticents à laisser libre court à ce genre de festivités.

Dans un monde aux multiples cultures qui n’avancent pas à la même vitesse, il n’est donc pas étonnant que les Prides ne peuvent pas être organisées partout de la même façon. Quand bien même elles peuvent avoir lieu… Même dans des pays dits “évolués” sur la question il est important de préciser qu’elles auront toujours leur utilité en terme de représentation et de visibilité des communautés LGBT. Il est vital qu’elles se déroulent toujours par solidarité avec les pays où ces dernières sont entravées.

Les Prides ont aussi lieu pour contrecarrer toute forme de régression là même où elles ont lieu. C’est le cas d’une des plus fameuses qui est celle de Tel Aviv en Israël où des gens ont commencé à se dire il y a quelques années que désormais il n’y aurait même plus besoin de faire de Pride tant la paix sociale règne et que les mœurs LBGT sont parfaitement intégrés dans la société locale de cette grande agglomération.

Fort heureusement de très nombreuses autres personnes sont plutôt contre ! On ne sait jamais ce qu’il peut advenir dans les temps à venir effet. Donc le principe de précaution s’applique.

A quoi cela ressemble?

Mais concrètement cela ressemble à quoi? Eh bien comme je dis toujours participer à un défilé de la Marche des Fiertés est toujours un excellent moment, de par son ambiance et sa convivialité. C’est comme le carnaval. Mais avec du meilleur son et sans les gosses !

Vous y verrez en effet des sound systems (des dispositifs de sonorisation) plus ou moins imposants déployés sur des chars qui défilent suivi par la foule (en général des semi-remorques transformés pour l’occasion en plateformes sur lesquelles évoluent des danseurs/danseuses au son des disques mixés par des DJs). Enfin la musique est très souvent à dominance électronique (house, techno, etc.). Autant vous le dire de suite : si vous n’êtes pas très adepte du gros son, ça va être un peu délicat pour vous. Mais pas impossible pour autant. Tout est affaire de motivation.

Traditionnellement les Prides ont lieu une fois dans l’année au mois de juin (mois anniversaire des émeutes de 1969). En général il y fait beau et c’est en journée. Gare aux coups de soleil et autres insolations !

Même seul.e vous n’êtes pas seul.e !

Dernière chose : si vous êtes comme Bibi un homme travesti qui a mis un peu trop longtemps à s’épanouir et à se sentir bien en extérieur, je vous recommande chaudement d’y aller. Vous allez pouvoir vous mêler à une foule qui est tout sauf hostile. Vous n’y risquez rien ! Au contraire vous passerez plutôt inaperçue car vous ne devrez pas être la seule !

On croise forcément des gens un peu étonnés sur les alentours proches lors du défilé mais il est très rare d’y croiser d’authentiques anti-LGBT ou tout autre individu à caractère belliqueux qui ne supporte la vision de ce cauchemar vivant pour son petit être. Et si par malheur vous en croisez et que votre accoutrement ne leur sied pas, je vous encourage vivement à ne surtout pas vous écraser. Eh oui c’est cela que d’être fier/fière.

C’est d’ailleurs pour cela que je recommande chaudement de voir la vidéo suivante pour conclure là-dessus. Bonus : vous m’y verrez danser un peu (bon d’accord c’est tourné en studio). Mais ça forcément c’est collector.

Petit guide de ce qu’est une Pride et conseils pratiques pour y participer. Vous verrez on s’y amuse un peu…

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur les Prides (vous y retrouverez ma petite définition évoquée plus haut!)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marche_des_fiertés

+ d’infos sur les moeurs et la communauté lgbt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

→ vidéo “Pourquoi pratiquer des sorties lorsque l’on est travesti?”
https://www.youtube.com/watch?v=NO-CzZmiQj0

Critique film “Les Crevettes Pailletées”

Analyse du film “Les Crevettes Pailletées” de Cédric Le Gallo et Maxime Govare sorti en mai 2019.
Attention spoilers à partir de 04:00!

Aujourd’hui nous vous proposons cette petite analyse du film “Les Crevettes Pailletées” de Cédric Le Gallo et Maxime Govare sorti en mai 2019. Comme d’habitude nous vous proposons un article de fond et une vidéo explicative en complément à la fin de celui-ci.

Une comédie dramatique sur la communauté LGBT

Le pitch du film est le suivant : un champion de natation se fait épingler suite à des propos homophobes par sa fédération qui lui impose alors un travail d’intérêt général afin de faire amende honorable. Et la peine en question est originale : entraîner une équipe de waterpolo masculine dont les membres sont tous ouvertement gays (et il y a également un queer à tendance travesti dans la team).

L’objectif final de cette équipe est d’aller aux Gays Games qui se déroulent presque au même moment à l’autre bout de l’Europe en Croatie. Alors pour info ces Jeux existent vraiment. Ce n’est pas une idée de scénario propre à ce long métrage : ils sont organisés depuis 1982 tous les quatre ans comme les Olympiades. A l’origine destinés uniquement aux athlètes LGBT, ils sont également ouverts à tous et fonctionnent comme leur grand cousin avec épreuves, remises de médailles, etc.

Disons-le tout de suite : ce film ravira les aficionados de comédies poilantes mais divisera le public LGBT qu’il est sensé mettre en valeur. Bonne comédie populaire où l’on se marre quand même pas mal, on n’en reste pas moins un peu sur sa faim tant trop de situations sont rapidement expédiées et le traitement des personnages étant la plupart du temps un brin bâclé. Et non ce film ne surfe pas sur le succès du Grand Bain sorti fin 2018 plus de six mois avant. En effet le tournage des Crevettes… était déjà bien avancé lorsque le film de Gilles Lellouche bénéficiait déjà lui d’un montage achevé.

Un cahier des charges un peu casse-gueule

Les Crevettes Pailletées est un feel-good movie qui remplit toutes les cases divertissement (des vannes, du rire, des rebondissements, etc.) d’un cahier des charges forcément un peu casse-gueule. Car quand on touche à une minorité on s’expose de facto à des analyses beaucoup plus attentives afin de vérifier que l’oeuvre n’heurte pas les principes qu’elle est censée mettre en avant. C’est déjà méritoire que d’avoir fait ce film. On ne peut pas retirer cette initiative à son duo de réalisateurs car après tout il s’agit d’une bonne histoire sur des thèmes de société qui sont plus que jamais d’actualité en 2019.

Là où c’est un brin dommage c’est le traitement réservé à la plupart des histoires personnelles des acteurs. Ces intrigues sont en effet survolées et auraient méritées qu’on s’y attarde un peu plus : le couple d’hommes et la relation à leurs enfants, la relative solitude du queer (dont on ne sait pas vraiment si elle est un travesti ou une transgenre) qui cependant n’hésite pas à aider son pote qui lui a renoncé depuis longtemps à l’amour, l’épanouissement soudain d’un autre et qui confond vraisemblablement de par son manque d’expérience les codes entre homosexualité et travestissement lors d’une scène (néanmoins réussie) dans une taverne où tout le monde chante en chœur…

Quelques stéréotypes classiques

On grince un peu des dents presque dès le début lorsque l’on se retrouve comme trop souvent face à une ribambelle de clichés plus ou moins discutables : les hommes gays sont forcément des fêtards invétérés qui ne pensent qu’à ça, les lesbiennes sont toutes bâties comme des camionneuses, rustres à souhait et pas montrées sous leur meilleur jour (bon certes c’est une scène de compétition acharnée qui se passe dans une piscine mais cela n’empêchait pas d’en faire quelque chose de sensiblement différent).

Alors oui dans ce genre de film il faut forcément accentuer les traits pour agir de façon efficace sur les ressorts propres de ce qu’est une comédie. Mais bon des fois on ne sait plus trop si cela doit nous faire rire ou juste sourire. Le final en est le symptôme type : ce dernier est lui aussi un peu vite expédié. Malgré le côté dingue de la scène, cette dernière n’est pourtant pas l’image marquante qui restera du film après visionnage.

Il existe peut être une version (je n’ai pas vérifié à l’heure où j’écris ces lignes) où quelques scènes supplémentaires permettent de mieux approfondir les personnages et donc de facto certaines situations. A confirmer lors de la sortie du film en DVD/Bluray.

Bref il ne s’agit pas d’un mauvais film et vous ne passerez pas un mauvais moment en allant le voir. Au contraire il vous fera plutôt bien marrer. Seuls quelques rabats-joies comme moi apporteront une petite nuance car en tant que personne un brin LGBT sur les bords c’est tout de même notre quotidien qui est dépeint dedans. Donc même si cela n’est pas le but, cela peut quand même faire rire jaune.

Attention spoilers à partir de 04:00!

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur ce film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Crevettes_pailletées

+ d’infos sur la Transidentité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

+ d’infos sur les moeurs et la communauté lgbt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

→ vidéo “Critique Film “Girl” [2018]”
https://www.youtube.com/watch?v=M5nONxSCrwM

→ Vidéo Présentation Chaîne vidéo (Version Courte)
https://www.youtube.com/watch?v=DCrlVIyW7gk

Les Filles Toxiques [Le Genre Pour Les Nuls #03]

Certaines “filles” sont insupportables dans la vie…
Il en existe deux “types”:
celles qui ne forcent pas leurs traits comme votre narratrice… et les autres!

Certains travestis (ou certaines femmes transgenres) sont insupportables dans la vie.
Il existe deux “types” de filles :
celles qui sont cools… et les toxiques!

Note importante : dans cet article nous prenons pour exemple le cas des hommes travestis et des femmes transgenres. Vous allez vite comprendre pourquoi…

Le côté “folle” et les autres gros défauts récurrents

Lorsque l’on croise une fille un brin originale comme nous (homme travesti ou certaines femmes transgenres) il vaut détecter assez rapidement si c’est une personne qui sait bien se comporter en société ou non. Si cette dernière ne fait pas dans la surenchère de son personnage, qu’elle est relativement sociable et sait faire la part des choses, alors oui ça vaut le coup de lui laisser toutes les chances de s’épanouir.

Un des clichés qui colle le plus aux filles comme moi est le côté dit de la “folle”. Vous savez ce comportement un peu outrancier qui a tendance à tout exagérer pour un rien et sans raison apparente. Cela se manifeste par des manières bien trop caricaturales et des attitudes bien trop réfléchies pour être naturelles.

Autre caractéristique de comportement de ce que personnellement j’appelle les “filles toxiques” : le mauvais goût certain dans pas mal de domaines. Là encore c’est toujours l’aspect caricatural qui prédomine. Des exemples : des fringues franchement limite en termes de décence visuelle ou encore les intérieurs d’habitations qui vous font immédiatement sentir que vous êtes dans un endroit où ne peut vivre qu’une personne aux goûts douteux de ce calibre !

Enfin pour finir tout cela se double d’un caractère particulièrement capricieux des plus détestables. En général et ce même si ce n’est pas forcément lié, il faut savoir que ces filles-là ont en effet tendance à se faire entretenir. Ce qui décuple leur potentiel financier et donc toutes les nombreux passe-droits et facilités que cela entraîne.

L’image que l’on renvoie

Bon vous me direz : d’accord mais en quoi est-ce important si vous n’êtes ni une femme transgenre ni un travesti comme Bibi ? La réponse est double : l’image que cela véhicule dans les relations humaines et les difficultés que cela entraîne lorsque la situation dérape.

D’abord pour l’image pas la peine de vous faire un dessin : les “filles” qui usent et abusent de leur situation de femme véhiculent une vision des plus négatives d’une communauté toute entière. Communauté souvent déjà bien réduite à des stéréotypes affligeants qui prônent pour la plupart que cette catégorie de population n’est ni plus ni moins qu’un ramassis de follasses invétérées qui singent les femmes et se victimisent dès qu’on touche de près ou de loin à leur pré carré.

Pour les difficultés que ça génère ensuite : quand on n’est pas ainsi et que l’on croise ce “genre” de chose qui respire et vit de la sorte, gare aux problèmes ! En effet vous n’êtes pas au bout de vos surprises si vous vous laissez envahir par ce “type” de créature. Si vous avez juste dû lors d’une unique (et brève) soirée lui payer ses verres dans un bar et que cela s’arrête là ce n’est pas encore trop grave. En revanche si elle souhaite carrément se faire entretenir une seule option s’offre à vous : la fuite !

Bref méfiez-vous des contrefaçons! comme disait Karl Zéro à la grande époque de Canal+ (où les personnages de femmes étaient souvent tenus par des acteurs hommes qui abusaient volontairement des traits les plus caricaturaux que l’on vient de décrire plus haut).

Ne cédez rien à une fille toxique

A bien y réfléchir deux fois : ne leur payez même pas leurs coups et ne lâchez rien sur le moindre caprice. Elles savent bien y faire et à défaut d’être forcément toutes vénales, il vaut mieux leur faire comprendre que dans la vie on n’a rien sans rien.

Moi par exemple il m’est bien évidemment déjà arrivé que l’on m’offre des verres lors de mes innombrables soirées à droite à gauche. J’ai un pote patron de bar qui me paye toujours un petit shoot lorsque je passe le voir. Et oui je ne crache pas dessus au contraire je le bois derechef avec lui et le remercie systématiquement à chaque fois.

Lors de mes sorties j’ai toujours un budget alloué à mes frais de bouche et autres délires. Idem pour toutes mes charges plus “sérieuses”, fixes ou variables. Je n’ai pas besoin que l’on me rince pour que je sois votre ami(e) ou même juste votre pote de murge. Et si vous envisagez de me sauter faudra d’abord me passer sur le corps. Au sens propre.

En général une simple attention suffit. Comme discuter ou même pour dire bonjour de la bonne façon sans faire de gaffe (voir nos sujets sur les civilités et les gestes). Et en retour je n’abuse pas de mon interlocuteur. En tout cas pas comme font ces filles un brin nuisibles pour rester polie. Une bonne fifille comme Bibi c’est une nana qui n’abuse pas.

Cette vidéo qui conclut notre propos est idéale pour distinguer à quel genre de “créature” on a affaire quand on en rencontre une. Comme souvent nous vous proposons un quiz (à partir de 08:15) pour voir si vous avez bien compris ce que l’on vous a expliqué (entre 00:00 et 08:14!).

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transidentité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

+ d’infos sur les moeurs et la communauté lgbt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

→ vidéo “Le Travestissement : un art de vivre”
https://www.youtube.com/watch?v=uJ0jOHzzHbs

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

Nouveau Générique Ouaiiis! [Promo]

Un peu de promotion du concept de la chaîne de vidéos YouTube E D I T H D E N A N T E S par Edith elle-même. Ici il s’agit du nouveau générique qui sera désormais commun à toutes nos productions audiovisuelles.

On y parle d’un art de vivre un peu particulier que l’on vous invite expressément à découvrir en général sur un ton résolument humoristique. Dans la série des “C’est nouveau on n’y avait pas pensé avant“: désormais il y aura un générique pour chaque nouvelle vidéo.

Voilà c’est tout !

E D I T H D E N A N T E S

→ Vidéo “Présentation Chaîne Vidéo (Version Courte)”
https://www.youtube.com/watch?v=DCrlVIyW7gk

Travestissement & Homosexualité [Le Genre pour les Nuls #02]

Dans notre série éducative “Le Genre pour les Nul.le.s” voici comment distinguer travestissement et homosexualité.

Parce que dans l’imaginaire collectif un.e travesti.e est forcément homosexuel.le…
Parce que selon le même raisonnement simpliste l’inverse doit l’être également…
Normalement vous n’aurez plus d’excuses après avoir vu cette vidéo pour saisir la différence profonde entre se travestir et être homosexuel.le.

Dans notre série intitulée “Le Genre pour les Nul.le.s“, nous allons aujourd’hui attaquer un gros morceau : comment bien dissocier deux notions qui sont complètement différentes à savoir l’homosexualité et le travestissement.

Quelques petites définitions…

Rapides définitions pour bien déterminer de quoi on parle : être homosexuel.le c’est éprouver une attirance affective, physique, amoureuse pour une personne du même sexe que soi. Un homme avec un homme ou une femme avec une femme. Quant à être travesti c’est seulement reprendre les codes esthétiques du genre opposé au sien pour en avoir l’apparence.

J’espère qu’on ne vous a pas perdu là… Avant de passer à la suite vous pouvez relire le paragraphe précédent personne ne verra que vous n’avez pas tout pigé. Sinon si c’est bon pour vous on passe à la suite.

Pour beaucoup, être travesti (ou femme transgenre ou transformiste ça marche aussi) c’est forcément être un peu homosexuel.le… A l’inverse être homosexuel.le c’est forcément être un peu travesti sur les bords. Mais c’est bon sang bien sûr ! Surtout chez les hommes gays. Après tout ne cherche t’on pas à déterminer dans un couple de gays lequel des deux porte la culotte ? Lequel des deux fait la femme ? Pour tordre le coup une bonne fois pour toutes à ces clichés qui sont des plus désolants, il convient de bien séparer ce qui est de l’ordre de la sexualité (l’homosexualité) de ce qui de l’ordre de l’apparence (le travestissement).

Pas de statistiques

Pour beaucoup, être travesti (ou femme transgenre ou transformiste ça marche aussi) c’est forcément être un peu homosexuel.le… A l’inverse être homosexuel.le c’est forcément être un peu travesti sur les bords. Mais c’est bon sang bien sûr ! Surtout chez les hommes gays. Après tout ne cherche t’on pas à déterminer dans un couple de gays lequel des deux porte la culotte ? Lequel des deux fait la femme ? Pour tordre le coup une bonne fois pour toutes à ces clichés qui sont des plus désolants, il convient de bien séparer ce qui est de l’ordre de la sexualité (l’homosexualité) de ce qui de l’ordre de l’apparence (le travestissement).

Là encore on mettra de côté le raisonnement stéréotypé qui consiste à croire que dans le cadre d’une relation avec un homme un travesti habillé en femme est non plus un gay mais un hétéro puisqu’ainsi formé le couple est composé de deux genres…

Ça va ? Vous arrivez toujours à suivre ? Pas évident tout cela. Et c’est encore plus complexe lorsque la première réaction de base d’une personne transphobe sur les bords et donc souvent volontairement agressive emploie une expression de style “pédé“, “tapette“, etc. Savez-vous que ces termes sont des insultes offensantes et qu’elles méritent un amour de procès pour la personne qui abuse de ces mots indélicats dans sa diatribe ?

Nous avons un autre article intitulé “Le Vivre Ensemble : Battle Travesti vs Petite Merde” qui traite plus en détail ces quelques subtilités de langage inadéquat. Un lien vous est proposé en fin d’article si cela vous intéresse.

C’est juste un petit coup de gueule

Revenons à nos moutons. Alors oui là ça se ressent je pousse un petit coup de gueule parce que je parle en toute connaissance de cause.

J’ai eu des périodes de ma vie où j’ai testé tout un tas de choses afin d’en savoir plus sur moi et moins douter. Je peux donc vous affirmer ici ou dans le blanc des yeux si on se croise un jour que je suis travesti ET hétérosexuel. La plupart de mes partenaires femmes l’ont toujours su et à chaque fois les ruptures se sont faites pour des motifs autres. Ou alors elles n’ont pas osé me le dire. Après vous êtes libre de me croire ou non mais je ne pense pas que ma grande passion en était réellement la cause.

Bref à vous qui lisez ces quelques lignes : mettez-vous quelques instants à ma place. Imaginez que vous êtes un travesti et que l’on vous rabâche à longueur de temps que vous n’êtes rien d’autre au mieux qu’un homosexuel refoulé. Ou au pire une vulgaire “tapette” pour les indélicats les plus crasseux. Ah désoléE mais je crois que ce n’est pas le bon terme là…

On est bien d’accord ce n’est pas le fait d’être considéré comme homosexuel qui est déplaisant : c’est le fait que de pas savoir employer le bon mot pour désigner la personne. L’inverse (un homme gay se faisant traiter de “sale hétéro“) est tout à fait valable. De toute façon lorsqu’un idiot dit de moi que je suis homosexuel selon sa vision des choses, je ne fais rien pour systématiquement imposer l’inverse. Je préfère laisser cette personne s’humilier elle-même.

La jurisprudence Chaplin

Vous savez dans les années 30 Chaplin était considéré comme Juif par les nazis du Troisième Reich allemand. Hors pas de pot pour ces imbéciles de marcheurs au pas de l’oie car Chaplin n’était pas Juif. Mais là où c’est intéressant c’est que l’interprète de Charlot n’a jamais rien fait pour prouver le contraire… Il estimait en effet que cela aurait servi ces détestables personnes.

Alors attention je ne dis pas que toute personne qui ne porte pas dans son coeur les personnes comme moi est forcément en phase avec la doctrine nationale-socialiste. Par contre il doit avoir quand même au fond du crâne un joli petit côté fachiste que n’aurait pas renié à la même époque des gens éclairés comme l’Etat français entre juillet 1940 et août 1944…

L’envie de meurtre

Avouez que l’envie de meurtre n’est pas loin lorsque comme moi, on tient aux principes de bonne conduite, de respect et de tolérance… et que toutes ces valeurs sont malmenées par des gens qui feraient mieux de se documenter plutôt que d’adopter systématiquement un réflexe reptilien des plus détestables.

Pour ne rien arranger les choses, certains travestis sont vraiment gays. Personnellement j’assume très bien mon penchant pour le travestissement et sans être homosexuel mais il m’arrive moi aussi de me mettre à la place d’un imbécile qui n’apprécie pas en apparence mes penchants. Ça doit pas être simple non plus de vivre non pas une mais deux choses que la morale de certains dément…

Un petit quiz vous est proposé en fin de vidéo pour voir si vous avez bien compris ce que l’on vous a expliqué dans cet article. J’espère que cela dédramatisera un peu toute cette prose que je l’espère vous n’aurez pas trouvée trop véhémente mais totalement cohérente et justifiée.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur les moeurs et la communauté LGBT
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

→ vidéo “Le Travestissement : un art de vivre”
https://www.youtube.com/watch?v=uJ0jOHzzHbs

→ vidéo “Battle Travesti vs Petite Merde”
https://www.youtube.com/watch?v=r6nyOcSTW6Y

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

Présentation Chaîne vidéo [Promo]

Mais qu’est-ce donc qu’E D I T H D E N A N T E S? Ou tout du moins à quoi correspond ce concept sous son format vidéo qui est actuellement disponible en ligne sur YouTube?

Présentation du personnage

Il s’agit d’une chaîne de vidéos YouTube ayant pour thème principal le Travestissement et qui développe des contenus divers sur un ton résolument humoristique pour tous publics (travesti ou non, cisgenre ou transgenre, etc.). A travers de nombreux articles de ce blog, nous nous servons d’ailleurs de la chaîne vidéo pour illustrer de façon dynamique certains des contenus que nous proposons.

Ici il n’est pas vraiment question de tutos classiques sur des sujets habituels que d’autres font déjà (maquillage, chaussures…). C’est en effet des sujets qui reviennent très souvent sur les chaînes similaires et nous préférons laisser cela à d’autres qui le font plutôt assez bien dans leur ensemble.

Non il s’agit plutôt de petites chroniques très concrètes sur le quotidien de certaines personnes disons un brin originales à la Edith de Nantes ainsi que les possibilités de pouvoir vivre pleinement sa vie sans se cacher (enfin quand c’est possible). Nous proposons aussi des contenus dans lesquels le travestissement se retrouve n’être qu’une trame de fond. C’est notamment le cas dans les quelques petites web séries que nous mettons tout doucement en place en cette fin d’année 2019.

Je sais de quoi je vous parle

Etant une personne concernée (homme travesti), je traite de thématiques spécifiques qui distillent notamment des conseils pour les personnes qui sont comme moi afin de les aider à pouvoir s’épanouir. Et comme un bonne partie de mon public n’est pas comme moi, je m’adresse également à lui à la fois avec des vidéos pour en savoir plus sur les nombreuses subtilités de mon milieu. Et je développe aussi avec un contenu plus diversifié le tout sur un ton résolument humoristique. Ne soyons pas sectaires ou communautaristes tout de même ce serait le comble il y en a déjà bien assez dans ce fichu pays !

Les personnes comme nous (assumées ou pas) apprécieront certainement.
Les personnes qui ne sont pas comme nous pourront découvrir quelques trucs sur cet univers pas si étrange que cela au premier abord.
Enfin les personnes pas comme nous qui n’aiment pas les personnes comme nous pourront constater que ce monde peut continuer de tourner sans elles.

N’hésitez pas à commenter, liker, partager ce “genre” de choses. Notre chaîne YouTube ainsi que nos différents réseaux sociaux (facebook, twitter, instagram…) sont à votre disposition pour vous renseigner au mieux et échanger avec vous si vous le souhaitez. Et toujours dans le respect de l’autre of course.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos : être transgenre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

+ d’infos : être cisgenre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cisgenre

+ d’infos : être transphobe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transphobie

→ Web Série “Ma Psy”
https://www.youtube.com/playlist?list=PL-eV9d7yJIdZ1rhOTXzKHeW4bfsXG3vOu

→ Web Série “La Joueuse de l’Evier”
https://www.youtube.com/playlist?list=PL-eV9d7yJIdYZS17vFcm3lk2ly4XRQ190

Battle Travesti vs Petite Merde [Vivre Ensemble #03]

Et c’est dans ces moments-là que le questionnement “Vivre Ensemble?” (le titre de cette série de vidéos) vous revient au plein dans la tronche : la question est posée et c’est à chacun et chacune de se faire un point de vue lucide sur la conclusion qui (à ce jour) en découle naturellement…

Dans cet article nous faisons la promotion de la petite battle que nous avons élaborée en vidéo sur notre chaîne YouTube entre un travesti et un imbécile de première. Où comment clouer le bec à une personne des plus désobligeantes.

C’est typiquement le genre de situation que les personnes comme Edith (ou certaines femmes transgenres) qui cherchent à s’assumer et/ou qui vivent leur vie au grand jour appréhendent.

Une belle joute verbale comme on les aime

Nous avons reconstitué dans cette séquence un combat fictif sous forme de joute verbale entre une personne de “type” édithienne et une personne disons… indélicate.
Les traits très caricaturaux du personnage de Zlatinou qui joue le rôle de l’infâme salopard sont malheureusement très peu exagérés.

Ce genre de comportement haineux datant d’un autre âge (médiatisé une fois de temps en temps) est une réalité quotidienne de notre société et avec laquelle les personnes travesties ou transgenres doivent composer.

Souvent les mots peuvent blesser tout autant sinon plus que des coups. Dans le cas où l’agression tourne à la joute verbale des deux côtés, il s’installe alors un rapport de force où il n’y a pas vraiment de gagnant dans l’affaire, chacun croyant avoir porté le coup décisif par la prétendue justesse de ses propres propos. Cela nécessite pour la personne qui subit l’agression d’avoir des nerfs d’acier et d’être parfaitement entraînée à ce genre de situation. Pour ne pas flancher pendant et après.

La hantise de la confrontation passée

Car cela peut vous hanter longtemps après. Surtout si vous auriez pu humilier votre adversaire de façon plus marquante et plus durable. Mais face à un con il ne faut pas trop espérer. Vous vous en êtes sortie et ça c’est déjà une victoire. Comme je dis toujours ça aboie mais ça ne mord pas.

Si vous avez tendance à minimiser ce genre de faits, voire de ne pas y croire et/ou que vous n’appréciez guère les filles comme nous et/ou la communauté transgenre, regardez donc cette vidéo par simple devoir civique.

Et pour tous(tes) les autres on espère que ça vous plaira ! J’avoue : on s’est bien amusés lors de l’écriture et du tournage de cet épisode. Notamment pour Zlatinou notre gentil abruti de service. Ce personnage pas si éloigné de la réalité est hilarant par sa bêtise crasse et son manque total d’honnêteté. On espère aussi que cela en fera réfléchir plus d’un et plus d’une.

Attention : le contenu de cette vidéo peut heurter votre sensibilité en raison du caractère volontairement vulgaire de certains propos tenus ici. Que vous soyez une pleureuse ou un.e progressiste ultra, dans les deux cas on sait par avance que ça ne plaira à personne. Mais comme on dit chez nous : “C’est pour tant pis!”

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos : être transphobe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transphobie

+ d’infos sur la Transidentité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

→ vidéo “Distinction Travestissement & Homosexualité”
https://www.youtube.com/watch?v=ayJ5xBEjBkI

→ vidéo “Quiz Spécial Transphobe!”
https://www.youtube.com/watch?v=YXuJ8C2M1vQ

Talons ou Pas? [Débat d’Idées #02]

Thème du jour : porter des talons oui mais à quelle condition?

En même temps est-ce vraiment important? Surtout lorsqu’on confond éhontément travestissement et transidentité…?

Vrai faux débat de notre série “Le Débat d’Idées” où se croisent des personnages plus ou moins iconoclastes et qui se détestent cordialement.

Emission présentée par Sylvie Bénisson.
Invitées : Lady TaTa & Edith de Nantes.

E D I T H D E N A N T E S

+ tout savoir sur les talons hauts!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Talon_haut

+ d’infos sur notre art de vivre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travestissement

+ d’infos sur la Transidentité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

→ vidéo “Quiz Spécial Travestis!”
https://www.youtube.com/watch?v=89KVry-A6gU&list=PL-eV9d7yJIdYFYVrdE32bQuW4-y8dlL3y&index=5&t=0s

→ vidéo “Débat d’Idées #01 : Changer la Voix ou Pas?”
https://www.youtube.com/watch?v=9j3twspmxEQ

→ vidéo “Débat d’Idées #03 : La Solitude : Choix ou Contrainte?”
https://www.youtube.com/watch?v=lOSdtW3NhoI

Critique Film “Girl”

Analyse du film “Girl” de Lukas Dhont sorti en 2018 et présenté lors du Festival de Cannes 2018 dans la sélection Un Certain Regard. Nous vous proposons ici un article de fond et une vidéo explicative en complément à la fin de ce dernier.

Rarement on aura filmé la transidentité sous cet angle et ce n’est pas souvent qu’une telle interprétation n’aura suscité autant d’éloges. “Girl” est un bon film, un très bon film même mais il faut bien se mettre à l’idée que cette histoire particulièrement dure peut rebouter plus d’un(e) cinéphile averti(e). Explications.

Un sujet fort et des acteurs qui jouent au plus juste

Girl” raconte l’histoire de Lara, jeune femme transgenre qui poursuit deux objectifs principaux tout au long du film : devenir danseuse classique au sein d’une école de danse spécialisée et accélérer son processus de transition pour passer d’homme à femme.

En plus d’un physique relativement androgyne qui lui a permis d’être crédible dans son rôle de femme transgenre, le jeune acteur belge Victor Polster interprète brillamment son personnage à tel point qu’on est complétement soufflé.e par cette ambivalence permanente qui nous fait oublier l’homme derrière la femme. C’est impressionnant de livrer une telle performance à un âge aussi précoce (il n’avait que 17 ans lors du tournage) et sa prestation lui a valut (tout comme le film) plusieurs prix et récompenses dûment mérités.

Sans entrer dans le développement de l’intrigue (voir la vidéo pour plus d’infos), on peut vous prévenir qu’il s’agit-là d’un drame pur et dur, réalisé de façon très classique et de façon quasi contemplative. Pas de musique, pas de scène d’action, peu de dialogues, une caméra qui filme souvent assez près des corps, des jeux de regards qui ont disent plus que de longs échanges, de longs plans avec des acteurs qui discutent souvent avec un interlocuteur situé hors champ… Voici quelques uns des figures de style qui parcourent ce film à la beauté aussi simple que clinique.

Une réalisation au service de l’histoire

Souvent froide, dépouillée, la réalisation n’en est pas moins au service de cette histoire à la fois troublante et terriblement humaine (la relation père/enfant est sublimée par des acteurs filmés jusqu’au tréfond de leurs âmes plus ou moins malmenées tout au long du récit). Rien de larmoyant, rien de sensationnel, juste des sentiments et des ressentis infiniment touchants.

Plusieurs scènes sont difficiles à voir et on souffre pour le personnage de Lara qui apprend à la fois la vie en se prenant des coups (une souffrance physique particulièrement dure, une frustration amoureuse, une scène d’humiliation…) jusqu’à son dénouement que nous ne vous dévoilerons pas ici (attention nous en parlons largement en fin de vidéo si vous souhaitez la regardez).

On vous recommande chaudement ce film, que vous soyez transgenre ou non. Car bien au delà de cette histoire de mœurs LGBT, il s’agit bel et bien d’une ode à l’amour, à la famille, et par dessus tout, à la vie. Vous devrez néanmoins juste bien savoir où vous mettez les pieds en allant le voir et il est peut être nécessaire de se réserver un petit temps de réflexion après l’avoir vu. Vraiment. C’est en effet le genre d’œuvre dont on ne sort pas complètement indemne à la fin…

Pour ce qui de notre analyse vidéo qui accompagne cet article sachez que nous dévoilons des éléments clés de l’intrigue à partir de 05:08!

Quelques coupes dans la narration de la vidéo sont visibles par instants.
C’est normal : avez-vous déjà essayé de parler tout(e) seul(e) pendant plus de 35 minutes d’un sujet unique sans vous égarer? Et de ne retenir que les 17 minutes de blabla les plus cohérentes?

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur ce film
https://fr.wikipedia.org/wiki/Girl_(film,_2018)

+ d’infos sur la Transidentité
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transidentité

+ d’infos sur les moeurs et la communauté lgbt
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lesbiennes,_gays,_bisexuels_et_transgenres

→ vidéo Critique Film “Les Crevettes Pailletées” [2019]
https://www.youtube.com/watch?v=9ePbIoPRKw8

→ Vidéo Présentation Chaîne Vidéo (Version Courte)
https://www.youtube.com/watch?v=DCrlVIyW7gk

Euh… Monsieur ou Madame? [Vivre Ensemble? #02]

Dans ce billet d’humeur nous allons vous parler d’un comportement qu’il faut adopter lorsque l’on croise ce “genre” de “fille” de “type” homme travesti… C’est d’ailleurs aussi valable avec un “genre” de “mec” de “type” femme travestie… Ah je vous jure le progressisme c’est saoulant des fois…

Petite piqûre de rappel

Employer le bon terme de civilité lorsque l’on rencontre une personne travestie (ou une femme transgenre ou encore un homme transgenre) c’est important. Et ce n’est pas de la revendication de SWJ c’est juste un peu de bon sens camarades!

On appellera donc un travesti homme en femme en disant “elle”
(c’est le fameux “Bonjour madame” au lieu de “Bonjour Monsieur“)
On appellera une travestie femme en homme en disant “il”
(c’est le logique “Bonjour Monsieur” au lieu de “Bonjour Madame“.

On n’imagine pas vraiment ô combien cela est important pour les personnes comme moi. Si si je peux vous l’affirmer étant moi-même concerné : ce n’est pas quelque chose qu’il faut prendre à la légère.

Un rappel de ce que vous êtes pour l’autre

C’est plutôt gratifiant voire réconfortant que l’on vous considère tel que vous souhaitez être. Surtout lorsque vous faites tout pour. Notamment dans le cas de personnes qui comme moi pratiquent le travestissement de façon naturelle et épanouie.

Pour une femme transgenre MtF (pour “Male To Female” ou “d’Homme à Femme“) bien apprêtée et très féminine et/ou qui a entamé voire terminé son processus de transition : c’est donc plus que valorisant que de se faire appeler Madame plutôt que Monsieur.

Pour un homme transgenre FtM (pour “Female To Male” ou “de Femme à Homme“) qui a un physique qui passe bien et/ou idem que précédemment qui a déjà entamé voire terminé sa transition… Il sera donc plus sympathique à l’oreille de se faire appeler Monsieur que Madame.

Et là mettons-nous à la place de ces personnes qui se retrouvent face à d’autres qui ne les considèrent pas réellement à l’image du genre qu’elles veulent véhiculer. C’est la catastrophe : on vous rappelle brusquement avec un seul petit mot ce que vous êtes à l’origine… Ce qui peut vous mettre mal à l’aise aisément et de façon durable.

Si c’est encore trop obscur pour vous, regardez donc cette vidéo. Et surtout commentez-là abondamment! Promis on ne dénonce personne à la Police de la Pensée actuelle! A noter que nous avons aussi un sujet très similaire dan sla même série qui concerne non pas la civilité mais le geste de présentation (vidéo “Faire Bisou ou Serrer la Main?” disponible en lien ci-dessus).

Et pour finir un dernier truc : cela n’a rien de militantif. C’est juste du bon sens.

E D I T H D E N A N T E S

+ d’infos sur l’art de dire “Bonjour”
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonjour

→ vidéo “Quiz Spécial Cisgenres!”
https://www.youtube.com/watch?v=ZZu4g_uvOQg

→ vidéo “Faire Bisou ou Serrer la Main?”
https://www.youtube.com/watch?v=-PkQxXVKTRM